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Les trois chiffres à retenir du baromètre LPI-SeLoger

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Portés par un marché immobilier qui reprend peu à peu des couleurs et un regain d’optimisme des propriétaires vendeurs, les prix des maisons et des appartements semblent légèrement repartir à la hausse, d’après la 19e édition du baromètre LPI-SeLoger, qui dévoile les tendances majeures du mois de février

Les trois chiffres à retenir du baromètre LPI-SeLoger
Les trois chiffres à retenir du baromètre LPI-SeLoger

Un volume de transactions en hausse de 9,7 %

Les mois d’hiver - habituellement calmes - ont surpris de nombreux professionnels de l’immobilier cette année ! En février, le nombre de transactions a augmenté de 9,7 % par rapport au précédent trimestre, souligne la dernière édition du baromètre LPI-SeLoger. Sans être nouveau, ce dynamisme semble véritablement s’accélérer puisqu’en 2015 à la même époque, l’augmentation du volume de ventes n’était que de 2,5 %. L’amélioration des conditions de crédit ainsi que le niveau historiquement bas des taux expliquent en partie cette vitalité, qui concerne majoritairement la province.

Les prix augmentent de 0,6 % dans l’ancien

L’une des conséquences de la reprise sur le marché de l’ancien, c’est que les vendeurs reprennent confiance en eux. Un regain d’optimisme qui se traduit dans les prix affichés des biens. D’après le baromètre, ces derniers sont repartis à la hausse au cours des trois derniers mois : +0,7 % pour les appartements et +0,4 % pour les maisons. Les prix des compromis suivent la même tendance : +0,9 % pour les appartements et +0,2 % pour les maisons. En France, le prix moyen au m2 signé est désormais de 3154 euros. Soit 1 % de plus par rapport à la même époque en 2015.

Une marge de négociation de 4,9 %

La remontée des prix impacte le niveau des marges de négociation, qui se resserrent progressivement depuis le début de l’année et tendent à retrouver les niveaux constatés en 2012. En février dernier, celles-ci étaient de 4,9 % tous biens confondus : 5,3 % pour les maisons et 4,7 % pour les appartements. Sans surprise, les marges restent élevées lorsque la demande est moins forte. Dans le Centre par exemple, elles étaient de 9,5 % pour les maisons et de 8 % pour les appartements alors qu’en Ile-de-France, ces dernières étaient respectivement de 4,8 % et de 3,7 %.

Aurélie Tachot