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Primaximmo : le nouveau portail qui mise sur les biens à moins de 150 000 euros

Le | Portails de petites annonces

Lancé fin 2014 par deux agents immobiliers et un professionnel du web, ce site immobilier gratuit arrive sur un marché hyperconcurrentiel avec un positionnement généraliste mais différenciant. Il revendique déjà 45 000 annonces en ligne, issues d’agences immobilières, de mandataires, de promoteurs, de notaires mais aussi de particuliers

Primaximmo : le nouveau portail qui mise sur les biens à moins de 150 000 euros - © D.R.
Primaximmo : le nouveau portail qui mise sur les biens à moins de 150 000 euros - © D.R.

Prix maximum & Primo-accédants 

« Environ 40 % des annonces des sites immobiliers existants correspondent à des biens inférieurs à 150 000 euros alors que ce segment peut générer jusqu’à 90 % du chiffre d’affaires de certaines agences » assure Frédéric Heude, co-fondateur de Primaximmo. Selon une récente étude Guy Hoquet, réalisée en mars dernier par l’institut CSA, le budget total des primo-accédants en France s’élève à 164 000 euros en moyenne - avec toutefois de très fortes disparités géographiques. Soit plus ou moins 150 000 euros si l’on soustrait les frais de notaires et les honoraires de l’agence. Mais Primaximmo ne vise pas seulement les acheteurs de biens d’habitation dans le neuf ou l’ancien ; il s’adresse aussi aux investisseurs avec des annonces de parkings, de terrains, de commerces, etc. « Ce n’est pas un site low cost » insiste Frédéric Heude. « On y trouve aussi bien des maisons à rénover dans toute la France que des studios ou des T1 avoisinant les 6000€/ m2 en hyper centre ville ou dans des quartiers prisés » explique-t-il. Parmi les quelques 100 annonceurs qui ont déjà fait appel au site, figurent par exemple des gros promoteurs comme Bouygues ou Vinci Immobilier ou le réseau de mandataires CapiFrance. Le site a aussi pris le parti de mélanger les annonces de professionnels à celles de particuliers.

Modèle freemium

Primaximmo se positionne comme un site gratuit. Il a toutefois développé une offre payante affichée à 49 euros par mois, intégrant notamment la mise en place d’une passerelle pour la diffusion d’un volume illimité d’annonces, une page aux couleurs de l’agence, un crédit de 30 euros d’options de mise en avant et un accès à une « mandathèque ». Après avoir levé 150 000 euros auprès d’un business angel privé au lancement, la start-up envisage un second tour de table prochainement.  « Notre objectif est d’atteindre un trafic de 30 000 visiteurs par jour d’ici la fin de l’année et 200 000 annonces en ligne » conclut Frédéric Heude.

Gaëlle Fillion