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Avec l’Atelier, Capifrance surfe sur le « phygital »

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En janvier, Capifrance ouvrait, à Paris, son premier « atelier ». L’objectif de cet espace, à mi-chemin entre l’agence immobilière et le showroom : faciliter la croissance du réseau dans les grands centres urbains, tout en prenant part à la vie d’un quartier. D’autres lancements sont d’ores et déjà programmés dans les prochaines semaines en province

Avec l’Atelier, Capifrance surfe sur le « phygital » - © D.R.
Avec l’Atelier, Capifrance surfe sur le « phygital » - © D.R.

« Lorsque l’on voit un géant du net comme Amazon ouvrir des boutiques en dur, on se dit qu’il y avait une vraie logique à lancer nos ateliers ! » Lorsque Philippe Buyens, directeur général de Capifrance, s’est décidé à ouvrir son premier « atelier » à Paris, c’est bien parce que le réseau de mandataires avait besoin d’un relais de croissance au cœur des grands centres urbains. Là où le modèle du home office semblait marquer le pas. «  Nous avons constaté deux principaux freins à notre croissance urbaine : le caractère rassurant du point de vente « physique » et la difficulté à travailler en home office dans les grandes villes où le m2 est cher et donc l’espace de travail à domicile rare. »

D’où l’idée de lancer des espaces commerciaux ayant pignon sur rue. Mais comme il paraissait difficile de recréer des agences immobilières classiques, il fut décidé de lancer un autre type d’espace, plus convivial, rassemblant tous les services de la franchise : la location, le viager, l’immobilier d’entreprises…  « Le principe de l’atelier, c’est de placer un point de vente au cœur d’un emplacement urbain attractif et de proposer à la fois un espace de travail pour nos équipes mais aussi un espace de vie à destination des riverains. De quoi accueillir des expos photos, des vernissages ou encore des afterworks qui feront, de ces ateliers, des lieux de vie et de rencontres », explique-t-il.

Des ouvertures à Montpellier et Rennes

Après avoir inauguré son premier atelier dans le 8e arrondissement de Paris, Capifrance compte développer ce concept « phygital »un peu partout dans l’Hexagone. « Pour l’instant, le premier atelier fonctionne bien. Grâce à une équipe dédiée, avec deux managers et trois conseillers, il a permis de réaliser des ventes intéressantes. »D’ici le mois de juin deux nouveaux ateliers devraient donc voir le jour à Montpellier et à Paris. Durant l’été, c’est à Rennes que l’enseigne posera ses valises. D’autres projets sont enfin à l’étude à Marseille, Nice et Bordeaux. Capifrance vise avant tout les centres de plus de 200 000 habitants, mais ne s’interdit pas d’autres opportunités. « Il s’agit d’un dispositif complémentaire à notre modèle principal, nous le mettrons en œuvre là le besoin se fera sentir. »

Avec ces ateliers, Capifrance se dote donc d’une troisième modalité commerciale en plus du home officeet de ses coworkimmo.Lancés au printemps 2017 à Lyon et Annemasse, ces espaces collaboratifs sont d’ailleurs appelés à se développer. Le réseau prévoit l’ouverture prochaine de deux nouveaux centres dont un important complexe de plus de 750 m2 situé rue La Fayette, dans le 9e arrondissement parisien. La logique communautaire chère au réseau n’est donc pas prête de s’essouffler. 

Morgan Robert