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« Faire partie du groupe Sextant, c’est se garantir un CA supplémentaire de 20 à 30 % par rapport à un réseau franco-français », Matthieu Cany, Sextant

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Implanté en France depuis février 2013, le réseau de mandataires Sextant poursuit son développement dans l’Hexagone. Fort de sa notoriété à l’international et de ses bons résultats, le réseau vient tout juste d’annoncer l’augmentation de son capital à hauteur de 100 000 euros. Le point sur les ambitions françaises avec Matthieu Cany, son cofondateur

« Faire partie du groupe Sextant, c’est se garantir un CA supplémentaire de 20 à 30 % par rapport à u - © D.R.
« Faire partie du groupe Sextant, c’est se garantir un CA supplémentaire de 20 à 30 % par rapport à u - © D.R.

 

Pouvez-vous nous présenter le réseau Sextant ?

Sextant France fait partie du groupe Sextant Properties que j’ai créé en 2005 avec mon partenaire Brice Bonato. Notre métier d’origine consistait à mettre en place des partenariats avec des agences immobilières traditionnelles en France et de proposer des biens à une clientèle internationale qui souhaitait acheter dans l’Hexagone. Nous partagions alors la commission sur toutes les ventes réalisées. Afin d’améliorer notre service auprès des clients étrangers, nous avons décidé par la suite de recruter nos propres agents commerciaux sur place. Le réseau réunit aujourd’hui 65 mandataires immobiliers, avec un objectif de 150 d’ici la fin de l’année, et ne recensent pas moins de 1 100 annonces. 

Deux ans après l’implantation de votre réseau en France, quel premier bilan pouvez-vous tirer ?

Même s’il est encore un peu tôt aujourd’hui pour tirer un premier bilan, nous sommes cependant très satisfaits de nos résultats hexagonaux puisque nous avons multiplié notre chiffre d’affaires par trois en 2014 par rapport à 2013. Et au vu des très bons chiffres réalisés au dernier trimestre de l’année 2014, nous espérons encore multiplier ce chiffre par trois cette année. 

Vous venez d’annoncer une augmentation de capital de 100 000 euros, qu’est-ce que cette levée de fonds va changer pour votre groupe ?

Cette augmentation va nous permettre de nous développer plus rapidement et de mettre à disposition de nos mandataires les meilleurs outils informatiques du marché. Nous allons également consacrer une partie du budget à la publicité afin d’accroître notre notoriété et recruter de nouveaux collaborateurs. 

Qu’est-ce qui vous différencie aujourd’hui des autres réseaux de mandataires ?

Notre dimension internationale car nous ne faisons pas uniquement de la publicité sur des sites étrangers. Notre siège est basé dans le centre de Londres et il réunit une équipe de onze personnes. Chaque client anglophone passe par le siège avant d'être renvoyé en France. Cela nous permet de mieux les qualifier et d’optimiser les rendez-vous et les visites sur place. De plus, notre clientèle étrangère bénéficie le plus souvent d’un budget supérieur à celui des Français, de l’ordre de 100 000 à 200 000 euros. Faire partie de Sextant, c’est se garantir un CA supplémentaire de 20 à 30 % par rapport à un réseau franco-français.

Quels sont vos objectifs et projets pour 2015 ?

Continuer à accompagner la croissance de Sextant France et rentrer un maximum de mandats qui correspondent aussi bien à notre clientèle française qu’internationale. Les attentes ne sont, en effet, pas les mêmes en fonction des pays. Si les Français vont plutôt être en recherche de biens récents, la clientèle étrangère va préférer, quant à elle, des biens de caractère, en pierres et récemment rénovés. Depuis le début de l’année, nous avons assisté à une explosion du trafic de notre site Internet anglais de plus de 200 % par rapport à janvier 2014. Un boom que l’on peut expliquer par la faiblesse de l’euro, le redémarrage de l'économie anglaise, mais aussi par les mesures fiscales qui seront mises en place prochainement. Dès avril 2015, les Anglais pourront en effet sortir 25 % de leurs fonds de pension privés sans payer d’impôts, ce qui va leur permettre d’investir dans l’immobilier. Beaucoup nous contactent en ce moment pour trouver une résidence de vacances en France.  

Stéphanie Marpinard