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Les cinq chiffres à retenir de l’analyse de marché de la Fnaim

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En 2015, le marché de l’immobilier a été caractérisé par une nette reprise du nombre de transactions dans l’ancien et dans le neuf. Grâce à une baisse des prix et des taux de crédits attractifs, le volume de transaction a été proche de ses records historiques des années 2000. Tour d’horizon des chiffres-clés les plus marquants de l’analyse de marché de la Fnaim

Les cinq chiffres à retenir de l’analyse de marché de la Fnaim - © D.R.
Les cinq chiffres à retenir de l’analyse de marché de la Fnaim - © D.R.

800 000 transactions

Après avoir été stable au 1er semestre 2015, le volume des transactions a augmenté de manière significative à partir de l’été, à mesure que l’indicateur de confiance des ménages a progressé. Sur l’ensemble de l’année, la Fnaim a estimé à 800 000 le nombre de ventes effectuées dans l’ancien, contre 692 000 en 2014. Soit une croissance de 15,6 %. Porté par des taux de crédit toujours aussi bas, ce volume a quasiment retrouvé son niveau de 2007, qui avait recensé 810 000 ventes.

99 465 réservations en VEFA

Dans l’immobilier neuf, la reprise a également été au rendez-vous. Alors qu’entre 2013 et 2014, les réservations avaient chuté de 2,6 %, elles ont augmenté de 16,7 % en 2015, pour atteindre 99 456 unités. En plus des promoteurs, les constructeurs de maisons individuelles ont également retrouvé le sourire. En 2015, leur carnet de commandes a progressé de 10 % par rapport à l’année précédente. Environ 111 000 unités sont ainsi sorties de terre.

-1,9 % sur les prix         

En 2015, pour la 3e année consécutive, les prix des biens ont poursuivit leur correction. A l’échelle nationale, la Fnaim a constaté une baisse d’1,9 % par rapport à 2014 : -2 % en province et -1,4 % en Ile-de-France. Toutefois, le quatrième semestre de l’année a laissé entrevoir un changement de paradigme puisque les prix ont, de nouveau, affiché une hausse. En France, ils ont grimpé d’1,9 % par rapport au troisième semestre : +2,2 % en province et + 0,7 % en Ile-de-France.

-1,1 % sur les loyers

Les loyers des baux conclus en 2015 ont affiché un léger recul de 1,1 % à l’échelle nationale : -1,3 % en province et -0,8 % en Ile-de-France. Dans l’Hexagone, le loyer moyen est désormais de 13 euros/ m2. Est-ce l’une des conséquences de l’encadrement des loyers, la mesure phare de la Loi Alur ? Non, dit la Fnaim. La cause proviendrait plutôt de la paupérisation globale de la clientèle locative, qui oblige les propriétaires à adapter le loyer de leurs biens aux capacités financières de leur clientèle.

5 % de rentabilité locative

L’an dernier, la baisse des loyers a entraîné un repli de la rentabilité locative. Dans des villes comme Paris et Lyon, ce rendement brut (sans fiscalité locale ni charges locatives) a été inférieur à 5 %. Rennes et Clermont-Ferrand s’en sortent mieux avec une rentabilité supérieure à 6 %. Des pourcentages à mettre en perspective avec les charges supportées par le propriétaire, en constante augmentation, et le risque d’impayés des locataires, de plus en plus nombreux, estime la Fnaim. 

Aurélie Tachot