Followme gère la vie d’un immeuble
Le | Logiciel de syndic
Les plateformes digitales à destination des syndics de copropriété se multiplient… Si Followme s’adresse à ces gestionnaires, elle vise également les professionnels de la gestion locative, démunis en matière d’outils. Didier Flahou, co-fondateur de la start-up, présente les contours de sa plateforme, qui gère les signalements des occupants d’immeubles
Comment est née la plateforme Followme ?
Nous avons lancé Followme pour permettre aux gestionnaires immobiliers, c’est-à-dire aux syndics de copropriété et aux professionnels de la gestion locative, encore peu outillés, de gagner en visibilité sur les demandes et les signalements des résidents. Jusqu’ici, les gestionnaires prenaient connaissance de l’intervention d’un prestataire dans un immeuble lorsqu’ils recevaient sa facture… Avec notre plateforme, ils sont dans une logique de pilotage. Concrètement, Followme leur permet de collecter, suivre et gérer les demandes et signalements réalisés par les occupants. Ils peuvent, par exemple, transmettre des photos aux prestataires qui s’apprêtent à intervenir, demander des devis…
Quels sont ses axes de différenciation ?
Déjà, sur Followme, toutes les demandes sont horodatées. Ensuite, contrairement à ses concurrents, notre plateforme ne cherche pas à devenir le réseau social d’un immeuble. Le gestionnaire n’est pas un community manager ! Elle n’est pas un CRM non plus. Elle est vraiment centrée sur la demande des résidents : l’approche est donc pragmatique. C’est la raison pour laquelle elle est pertinente pour d’autres marchés. Les services généraux des entreprises mais aussi les mairies (par exemple pour la gestion des écoles) la plébiscitent. Notre modèle économique est, quant à lui, plus classique : il repose sur un abonnement mensuel, dont le prix varie en fonction du nombre d’utilisateurs.
Quelles sont ses fonctionnalités clés ?
La seconde version de notre plateforme, que nous avons récemment dévoilée, permet de géoréférencer un signalement. Lorsqu’un prestataire intervient dans une résidence qui a plusieurs bâtiments par exemple, il gagne beaucoup de temps. Sur un plan, nous lui pointons l’endroit où le problème est constaté. Nous avons également enrichie notre plateforme d’un connecteur IOT, qui permet de créer des signalements à partir d’objets connectés. Enfin, nous proposons un module de statistiques, dans lequel le gestionnaire retrouve des datas telles que le délai de prise en compte d’un signalement, le pourcentage de résolutions, le nombre de demandes globales ou par immeuble…
Aurélie Tachot