LegaLife automatise la promesse de vente
Le | Logiciels de transaction
Co-fondée en 2013 par un ancien notaire, LegaLife était présente au MIPIM PropTech pour présenter une solution de digitalisation du processus de vente en Vefa. Si les promoteurs immobiliers constituent aujourd’hui son cœur de cible, ils pourront, demain, être rejoints par les agents immobiliers. La start-up prévoit en effet d’étoffer son offre de contrats nécessaires à la transaction immobilière selon François Marill, son président
Quelle offre proposez-vous aux agents immobiliers ?
Les agents immobiliers peuvent utiliser notre plateforme en ligne, qui est accessible à tous. Elle permet de générer des contrats de manière totalement automatisée. Aujourd’hui nous avons 200 modèles de contrats sur la plateforme dans quatre domaines juridiques : droit du travail, droit des sociétés, droit de la famille et droit immobilier. Nous prévoyons d’en avoir 300 d’ici à la fin de l’année. Elle va donc regrouper de nouveaux documents dans l’immobilier. Nous proposons déjà les baux d’habitations meublés, non meublés et commerciaux, les mandats et, d’ici septembre, nous ajouterons la promesse de vente. L’agent immobilier pourra donc générer ce document directement sur la plateforme, soit en s’abonnant pour 39 euros par mois, ce qui lui permettra de faire autant de contrats qu’il veut, soit en payant à l’unité (19 à 49 euros).
Comment votre plateforme fonctionne-t-elle ?
C’est une plateforme SaaS. Quand un utilisateur se connecte sur le site, il peut choisir un type de contrat : un contrat de location, par exemple. Il est alors invité à répondre à quelques questions assez simples qui vont permettre au logiciel de générer le contrat de manière automatique, en fonction des réponses apportées. Si le client le souhaite, un avocat peut relire le contrat directement sur la plateforme et le modifier. Nous mettons à sa disposition notre réseau d’une centaine d’avocats spécialisés dans nos quatre domaines juridiques. Cette approche permet à notre client d’avoir le tampon de l’avocat, qui engage alors la responsabilité professionnelle de ce dernier sur le contrat relu.
Où en est LegaLife dans son développement ?
Aujourd’hui, nous sommes trois associés - Thomas Rivoire, Olivier Adam et moi-même - et une quinzaine de collaborateurs, basés à Paris. La solution à destination des promoteurs que nous avons présentée au MIPIM PropTech a déjà séduit 35 clients. Grâce à la croissance du chiffre d’affaires du site, qui dépasse les 200 % (juin 2017 - juin 2018) et les 2500 à 3500 contrats que nous vendons par mois, nous prévoyons d’effectuer des recrutements. D’ici la fin de l’année, notre équipe devrait dénombrer entre 20 et 25 personnes.
Elodie Buzaud