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« Représenter 10 % du volume transactionnel en 2024 » (V. Touraine, SweepBright)

Par Christian Capitaine | Le | Logiciels de transaction

Valérie Touraine, nouvelle CEO de la startup belge éditrice d’un logiciel métier dédié à la transaction immobilière, affiche ses ambitions en France. Fraîchement nommée par Raphaël Bochner, le fondateur de la structure, elle détaille le périmètre de son action et dresse un bilan d’étape six mois après le lancement de SweepBright sur le marché français.

Valérie Touraine, a été nommée CEO de SweepBright en juillet 2021 - © D.R.
Valérie Touraine, a été nommée CEO de SweepBright en juillet 2021 - © D.R.

Dans quelles circonstances avez-vous été nommée CEO de SweepBright ?

Raphaël Bochner, son fondateur, m’a recrutée en juillet dernier pour deux principales missions : d’une part, structurer son activité, c’est-à-dire industrialiser à la fois le travail et les process mis en place depuis sa fondation en 2016 ; puis accélérer son développement, absorber et poursuivre notre croissance. La phase scale que venons d’atteindre sera suivie de nombreux recrutements au sein de la structure - et ce, sur l’ensemble des équipes (tech, customer success, marketing, ventes) - avec l’ambition de doubler nos effectifs d’ici la fin 2021.

Quel périmètre d’actions conserve Raphaël Bochner ?

Il va désormais se concentrer sur la vision produit, qui est une de ses grandes forces, et l’accompagnement des grands comptes. SweepBright est à une étape importante de son histoire. De nouveaux enjeux se présentent à nous, avec l’ambition d’accélérer fortement en Europe après avoir fait nos preuves sur trois marchés : la Belgique, notre berceau, le Royaume-Uni et la France, là où notre accélération est la plus forte.

Comment a grandi SweepBright dans l’Hexagone depuis son arrivée ?

Nous avons entamé, en France, la phase de commercialisation de nos solutions en décembre 2020. Six mois plus tard, nous enregistrions une croissance de notre activité de 30 %. A ce jour, nous comptons 25 agences immobilières clientes en France, à la fois des réseaux tels qu’UDI, et de plus petites structures indépendantes. A horizon fin 2021, notre objectif est d’en compter une cinquantaine. Et sur le plus long terme, c’est-à-dire à horizon 2024, nous avons pour ambition de représenter, dans l’Hexagone, 10 % du volume transactionnel, chiffre que nous avons déjà atteint en Belgique.

Pouvez-vous rappeler les éléments structurants de votre offre ?

SweepBright édite un logiciel métier nouvelle génération destiné aux professionnels de la transaction immobilière. Sa mission : offrir le meilleur de la technologie au service des agents immobiliers afin d’accroître leur efficacité et de leur faire gagner du temps. Et preuve que cela marche : nos clients réalisent deux fois plus de transactions que la moyenne du marché.

Deux axes structures principalement notre offre : son approche « mobile », ainsi, sur le terrain, l’agent immobilier a dans sa poche toutes les infos dont il a besoin ; et le fait qu’elle soit construite autour d’une architecture ouverte : SweepBright s’intègre en effet à plus d’un millier d’applications complémentaires permettant d’automatiser une multitude de tâches chronophages (visites virtuelles, communication sur les réseaux sociaux…).

Valérie Touraine : bio express

Disposant d’un double profil « business » (Msc entrepreneuriat - EM Lyon) et « tech » (ingénieure informatique de l’INSA Lyon), Valérie Touraine a, avant de rejoindre SweepBright en juillet 201, créé et fait grandir plusieurs sociétés technologiques SaaS, dont Jai, une plateforme de recrutement, revendue à Hellowork en 2019, et Holeest, solution de recrutement programmatique lancée au sein du groupe qu’elle a rejoint.