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Regain d’optimisme chez les acquéreurs

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Menée par Logic-Immo.com, la 15e vague de l’Observatoire du Moral Immobilier révèle une embellie dans les intentions d’achat des futurs acquéreurs. Ces derniers n’ont jamais été aussi nombreux à estimer que la période actuelle était propice à la concrétisation d’un achat immobilier. Et pour cause : la majorité des indicateurs sont au vert…

Regain d’optimisme chez les acquéreurs
Regain d’optimisme chez les acquéreurs

Enthousiastes, confiants, optimistes… Les mots ne manquent pas pour définir la perception des futurs acquéreurs quant à l’aboutissement de leur projet immobilier. D’après la 15e vague de l’Observatoire du Moral Immobilier de Logic-Immo.com, menée en janvier 2015 auprès de 1300 porteurs de projets, les acheteurs potentiels estiment que c’est le bon moment de se lancer. Un refrain qu’on entend depuis plusieurs mois… Sauf que là, « ils n’ont jamais été aussi nombreux à le penser », d’après Stéphanie Pécault, responsable des études chez Logic-Immo.com. Cette année, 72 % estiment en effet que le marché est attractif, contre 59 % en 2014. Il n’empêche : le nombre de candidats à l’accession reste bas : seuls 2,5 millions de Français envisagent de se lancer dans un tel projet. Soit 500 000 de moins qu’en 2013. Une baisse qui n’a toutefois pas que des inconvénients. « Le marché immobilier s’équilibre : il y a 2,5 millions d’acheteurs face à 2 millions de vendeurs », résume-t-elle.

Des conditions de prêt assouplies

Si les futurs acquéreurs sont aussi optimistes dans la concrétisation de leurs projets immobiliers, c’est que la majorité des indicateurs sont actuellement au vert. Sans surprise, les taux d’intérêts - historiquement bas - jouent un rôle de levier sur le marché. 78 % des sondés estiment que ces derniers sont attractifs, soit 54 points de plus qu’en 2012. Les politiques bancaires sont, aux yeux des acheteurs potentiels, moins restrictives. Si un an plus tôt, 52 % considéraient que les emprunts immobiliers étaient difficiles à obtenir, désormais, ils sont moins catégoriques : 40 % pensent qu’ils sont ni difficiles, ni faciles à obtenir. Le facteur prix influence également la perception des candidats à l’accession. Ces derniers s’attendent, au mieux, à une baisse des prix (43 %), et au pire, à une stabilisation (48 %). Selon l’Observatoire, il y a toutefois quelques ombres au tableau. Parmi elles, le choix de biens, trop limité pour 50 % des futurs acquéreurs et les délais de recherche, trop longs pour 49 % d’entre eux. « Même si le prix est une composante essentielle de la décision d’achat, les acquéreurs ont mis de côté leurs revendications d’une vraie décote des prix et se concentrent désormais sur la quête du bien qui leur donnera envie de franchir le pas de l’acquisition », décrypte Cyril Janin, directeur général de logic-Immo.com.

Le bien idéal ? Sans aucun travaux…

Pour la première fois depuis le lancement de son Observatoire du Moral Immobilier, Logic-Immo.com a interrogé les candidats à l’accession sur leur définition du bon bien. « L’analyse des réponses met en évidence que, dans la grande majorité, les acheteurs attendent que le prix soit juste, raisonnable et cohérent avec la qualité du bien », explique Stéphanie Pécault. Un autre critère, plus surprenant, a également été cité par les acquéreurs potentiels : l’absence de travaux de rénovation. Même si le prix du bien est intéressant, 52 % des candidats à l’accession ne sont pas prêts à se lancer dans l’acquisition d’un bien qui nécessite d’importants travaux, essentiellement par crainte que leur montant dépasse le budget prévu. Autant d’exigences qui ne sont pas surprenantes selon la responsable des études, qui note que « les acquéreurs, qui tiennent fermement le marché immobilier, deviennent de plus en plus difficiles. »

Aurélie Tachot