« Vivons cachés, vivons heureux » ou le dicton désuet !

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Tandis que chaque professionnel de l’immobilier mobilise son énergie à différencier le service qu’il apporte à son client, à rendre plus performante sa communication ou encore à être plus efficace dans l’utilisation de son temps… force est de constater que bon nombre hésitent toujours à tirer toute la quintessence des outils digitaux qu’ils ont à disposition. C’est un peu l’histoire des photos qui se répète. Il y a 10 ans, de nombreuses annonces étaient sans photo ou avec des visuels de faible qualité par crainte de donner trop d’information. Aujourd’hui, on se fait fort de présenter des photos professionnelles voire des visites virtuelles.

Cela va-t-il moins bien ? Deux exemples illustrent cette appréhension dans l’adoption de solutions répondant aux besoins des utilisateurs. Tout d’abord la géolocalisation : par crainte d’une hypothétique perte de mandat, ceux qui ne géolocalisent pas leurs annonces perdent une visibilité incroyable (classement des annonces amélioré, présence dans les recherches sur la carte ou par quartier, présence dans les recherches par temps de transport, push mobile…). Autre exemple : les biens vendus. Alors qu’un panneau « Vendu par » sera facilement visible sur un balcon pour démontrer sa présence et son savoir-faire local, certains hésitent encore à valoriser leur expertise locale par la promotion digitale de leurs biens vendus. Par crainte de communiquer une donnée ? Un débat d’arrière-garde, quand on connait en outre les milliers de données déjà disponibles via Google, Facebook et les acteurs de retargeting. Je préfère donc le dicton « L’avenir est à ceux qui se lèvent tôt ! »

Bertrand Gstalder