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Proptech : MYRE, la plateforme qui facilite la gestion d’un immeuble

Par Christian Capitaine | Le | Logiciels de gestion

Application collaborative qui permet de centraliser et fiabiliser les données des actifs pour les traiter en temps réel, MYRE, qui porte haut les couleurs de la Proptech, gère déjà, depuis son lancement commercial en mars 2018, plus de 4 000 000 m2 répartis sur plus de 1 000 actifs.

Déborah Fritz, créatrice de la plateforme MYRE - © Alfred Cromback
Déborah Fritz, créatrice de la plateforme MYRE - © Alfred Cromback

La transformation digitale du secteur l’immobilier se poursuit. Et avec elle grandissent les acteurs de la Proptech, en première ligne dans cette ambition de remettre en question les modèles d’organisation d’hier. Parmi ces intervenants, une startup entend, avec son outil, faciliter le travail des professionnels qui interviennent dans la vie d’un immeuble : MYRE.

Cofondée en 2016 par Déborah Fritz et commercialisée depuis mars 2018, cette plateforme, développée en mode SaaS, est « une suite d’applications dédiée à la gestion des données des immeubles  », précise Bruno Loton, son responsable design, expérience utilisateurs et communication. Et au rang de son principal public visé figure, naturellement, leur chef d’orchestre : l’asset manager. « Déborah Fritz exerçait cette profession avant de lancer la plateforme MYRE, poursuit Bruno Loton. Elle a donc pris le temps durant cette expérience de modéliser l’outil. »

Il ajoute : « Avant MYRE, toutes les données de l’immeuble (opérationnelles ou financières) étaient éparpillées entre les différents métiers. L’asset manager pouvait ainsi mettre des jours à réunir l’ensemble des informations. Or, depuis que la plateforme existe, toutes ces données sont accessibles en temps réel. »

Simplicité d’utilisation

Autre maillon essentiel de cette chaîne de gestion et de valorisation d’un portefeuille immobilier : le property manager. Ce professionnel, qui a en charge la gestion opérationnelle de l’immeuble, peut par exemple, grâce à l’outil, « modéliser les contrats des locataires, s’assurer que les loyers rentrent bien ou encore piloter les charges », complète Bruno Loton.

Soit autant d’éléments, au final, qui alimentent l’asset manager afin qu’il ait une bonne visibilité sur l’évolution de l’actif. Et surtout, « avec une grande simplicité dans l’utilisation de l’outil, car tous nos clients n’ont pas encore réalisé leur mue vers le numérique. »

Notre expert poursuit : « Pour les propriétaires d’actifs immobiliers, utiliser MYRE impose un changement dans la manière de travailler. C’est pour cette raison que nos équipes les accompagnent pour les aider à structurer leurs projets. Avec eux, ils priorisent et construisent le développement des fonctionnalités requises. »

Une plateforme labellisée Fintech

Au départ, la plateforme, qui compte donc pour clients les gestionnaires de patrimoines (pour un compte tiers) et les foncières dotées d’un parc immobilier, fut lancée en s’appuyant, l’année qui a suivi son lancement, sur une levée de fonds de 1 million d’euros réalisée auprès d’investisseurs proches de Déborah Fritz. Deux ans plus tard, les cofondateurs bouclaient un second tour de table de 2 millions d’euros.

Labellisée Fintech et Proptech, MYRE compte comme clients des grands comptes tels que B&C France, Northwood Investors International, Catalyst Capital et Cegereal. L’application gère déjà plus de 4 000 000 m2 répartis sur plus de 1 000 actifs pour lesquels plus de 3 500 baux ont été importés et modélisés.

Gardant confidentiel le montant de ses revenus, la startup, qui compte une trentaine de collaborateurs, poursuit ses recrutements pour ses pôles « commercial » et « développement » et entend consolider son business à l’international.