Gérance : Septeo développe les synergies entre ses logiciels Dovadis et EmoWeb
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Spécialiste des logiciels métiers pour notaires et avocats, le groupe Septeo (ex-GenApi) s’est fait une place sur le marché de l’immobilier en rachetant coup sur coup les éditeurs SDGI en 2012 puis Log’in Space et GPI en 2013. Dovadis, la solution de gérance de Log’in Space va bientôt décliner une version destinée aux syndics
Elle offre par ailleurs une nouvelle passerelle avec le dernier logiciel de transaction de SDGI, EmoWeb. Objectif : optimiser la démarche commerciale des administrateurs de biens.
Conséquence de sa fulgurante croissance externe : l’écosystème de logiciels immobiliers du groupe Septeo est large…mais vieillissant et redondant. « Certaines technologies ont 15 ou 20 ans. Nous n’avons aucun intérêt à maintenir 3 gammes. Nous avons pris la décision d’arrêter tous les développements non-légaux de certains de nos logiciels », explique Patrick Carlotti, DG du pôle immobilier de Septeo. L’enjeu : miser en priorité sur Dovadis pour la gérance et sur EmoWeb pour la transaction. Des solutions nouvelle génération, qui ne sont pas commercialisées sous licence, mais à travers des abonnements mensuels : à partir de 50 € - hors assistance et maintenance - pour Dovadis, et 70 euros pour EmoWeb.
Accompagner la mutation du métier de gestionnaire
Lancé début 2013, Emoweb est un logiciel full web de transaction. « Mais on ne peut pas le réduire à cela », insiste Patrick Carlotti. Grâce à son CRM et sa GED intégrée, il s’adresse aussi aux administrateurs de biens. Ainsi, les cabinets équipés de Dovadis bénéficient désormais d’une liaison automatique avec EmoWeb pour importer sans ressaisie les données concernant leurs biens vacants. L’intérêt : multidiffuser les annonces sur les portails, gérer les dossiers locataires avec envoi de SMS et d’emails automatiques ou partager un reporting avec le propriétaire.
Imadis : futur logiciel de syndic
« Nous concentrons nos efforts sur la finalisation de Dovadis avec l’ajout de fonctionnalités événementielles », explique Patrick Carlotti. Lorsqu’un administrateur de bien doit gérer un dégât des eaux par exemple, le logiciel suivra automatiquement le chaînage des événements : sollicitation de l’expert, contact des entreprises pour les travaux, facturation, etc. A ce jour, 300 cabinets utilisent Dovadis et une centaine d’autres seraient en cours de déploiement. Le pilote d’Imadis - la déclinaison de Dovadis destinée aux syndics - sera quant à lui bientôt dévoilé. « Nous prévoyons les premières livraisons au premier trimestre 2015 » conclut Patrick Carlotti.
Gaëlle Fillion