Photos

« Nous avons déjà réalisé plus de 5000 shootings avec Foncia », Sarah Aizenman, MyPhotoAgency

Le | Photos immo

Créée il y a quatre ans en tant que généraliste, MyPhotoAgency renforce sa présence dans le domaine immobilier depuis un peu plus d’un an et demi. Le service proposé : mettre en valeur des biens immobiliers grâce à des photos de professionnels, comme l’explique Sarah Aizenman, qui a fondé l’agence avec Dan Kleczewski

« Nous avons déjà réalisé plus de 5000 shootings avec Foncia », Sarah Aizenman, MyPhotoAgency - © D.R.
« Nous avons déjà réalisé plus de 5000 shootings avec Foncia », Sarah Aizenman, MyPhotoAgency - © D.R.

Pourquoi vous êtes-vous lancés dans l’immobilier ?

Dès le départ, nous avons eu la conviction que notre service était intéressant pour ce secteur. Nous travaillions d’ailleurs pour Guy Hoquet. Nous sommes de grands utilisateurs d’Airbnb, et nous ne comprenions pas comment il pouvait y avoir des photos de professionnels sur ce site et pas sur ceux des agences immobilières. Nous avons donc contacté les réseaux. Nous étions solides sur l’immobilier, mais pas dans le résidentiel. Et puis il y a un an et demi, tout s’est débloqué : Foncia a pris les devants en lançant un appel d’offres sur la photo immobilière, que nous avons remporté.

Qui sont vos photographes ?

Nous en comptons 2 000 répartis sur tout le territoire, ce qui veut dire que nous pouvons intervenir très vite partout en France. Pour s’inscrire, il faut avoir un statut de professionnel et exercer la photo comme activité principale. Nous demandons un book, puis il y a un entretien et un shooting test. Dans l’immobilier, nous leur demandons de réaliser des photos d’un appartement ou d’une maison et si la qualité est au rendez-vous et que la méthode est respectée, nous leur confions des projets. Nous nous assurons aussi du bon relationnel avec nos clients grâce à des commentaires et notes après chaque shooting.

Concrètement, comment fonctionnez-vous ?

L’agence nous soumet une liste de shootings à réaliser via un formulaire sur sa plateforme dédiée. La demande est envoyée par mail et SMS à nos photographes du secteur, et le premier à répondre prend le rendez-vous. Il réalise les photos puis les rend disponibles sur notre site ainsi que sur le site du client. Ce dernier reçoit alors par mail un lien de téléchargement, et il peut également les retrouver sur son espace photos. A titre d’exemple, les shootings commandés par Foncia sont acceptés en moins d’une heure, généralement réalisés sous 24 heures et livrés dans la journée.

Combien coûte ce service ?

Quand nous avons commencé, nous vendions le shooting à 300 euros. Il y a un an, nous étions à 99 euros. Aujourd’hui, à condition d’avoir un volume assuré, c’est-à-dire d’avoir la garantie de nous voir confier au moins 1 500 shootings par an pour un client, nous sommes descendus à 79 euros. Une séance donne généralement 5 à 10 photos du bien.

Quel est votre potentiel de développement ?

L’an dernier, nous avons réalisé plus de 5 000 shootings rien qu’avec Foncia. Depuis, nous avons aussi signé avec Citya, Sergic, et plusieurs caisses régionales de Square Habitat. En 2017, avec ces réseaux supplémentaires, nous devrions dépasser les 20 000, voire atteindre les 30 000. Tous secteurs confondus, nous pensons pouvoir passer la barre des 100 000 shootings par an d’ici un ou deux ans, et selon nous, à termes, il y a un potentiel pour 500 000.

Séverine Degallaix