MyCloud3D change de nom et devient REALIZ3D
Le | Visites virtuelles
Lors du salon RENT, qui s’est déroulé il y a quelques jours à Paris, MyCloud3D s’est présentée sous un nouveau nom. Rebaptisée REALIZ3D, la start-up spécialisée dans la création de visites virtuelles en 3D a adopté une appellation plus adaptée au marché international, à qui elle commence à faire de l’œil
Ne l’appelez plus MyCloud3D ! Depuis le début du mois de novembre, la start-up, qui édite une solution de visite virtuelle en temps réel, se nomme REALIZ3D (prononcer « realized »). Une appellation qui est le fruit d’une longue réflexion à laquelle toute l’équipe a pris part, d’après Jean-Maxime Gil, dirigeant de la société, qui générera un chiffre d’affaires de plus de 500 000 euros en 2015 (soit 2,3 fois plus qu’en 2014). « Derrière REALIZ3D, il y a l’idée de concrétisation de projets. Ce nom nous a donc plu car nos modélisations permettent aux potentiels acquéreurs de se projeter dans un bien, donc de concrétiser leur projet », explique-t-il. Cette ambition se traduit dans le nouveau logo, qui représente un œil avec, dans sa pupille, des ombres de bâtiments. Avec cette charte graphique, la start-up, qui a également souhaité se différencier du nom très proche d’un disque dur externe commercialisé par le groupe Western Digital, réaffirme son positionnement, presque trois ans après son lancement. « Auparavant, nous réalisions des visites virtuelles pour des boutiques, des musées… Avec ce logo, nous confirmons que nous sommes uniquement positionné sur le marché de l’immobilier », indique-t-il.
Cap sur le Royaume-Uni et la Chine !
Si REALIZ3D, qui dénombre une trentaine de clients dont Icade, Nexity et son actionnaire Bouygues Immobilier, a choisi un nom anglophone, ça n’a rien d’anodin. Après avoir couru les salons immobiliers internationaux, la société a décidé de se lancer à l’étranger. « Nous avons des ambitions au Royaume-Uni, où nous allons débuter une stratégie commerciale et marketing à partir des projets que nous avons déjà menés localement. Nous prévoyons, à court terme, d’installer un bureau à Londres », confie Jean-Maxime Gil. D’ici la fin du mois de novembre, la start-up, qui est passée d’une quinzaine à une trentaine de collaborateurs en 2015, devrait également créer une filiale en Chine, à Hong-Kong. Une étape importante qui est l’aboutissement d’une rencontre avec des promoteurs locaux qui s’est déroulée en octobre 2014. « L’avantage de ce marché, c’est qu’il y a peu de concurrents. Nous allons rapidement y installer deux commerciaux à plein temps, qui travailleront avec un associé chinois, qui parle le cantonais. Puis, au fur et à mesure, nous étofferons l’équipe », précise le CEO, qui se donne l’objectif d’atteindre 1,5 millions de chiffre d’affaires en 2016.
Aurélie Tachot