Indépendants : ne négligez pas votre retraite !
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A l’heure où la réforme des retraites fait l’actualité, un minimum de précautions s’imposent pour les plus de 50 000 mandataires et négociateurs immobiliers. Focus sur le régime de retraite des travailleurs indépendants et les bonnes pratiques pour bien préparer leur départ en retraite.
Régime de retraite des indépendants, mode d’emploi
Le régime de retraite d’un travailleur indépendant dépend de son statut. Aujourd’hui, de nombreux indépendants se tournent vers le statut de micro-entrepreneur car il permet de se lancer dans une activité indépendante sans capital de départ et de bénéficier de cotisations à seulement 21,2 %. Bien entendu qui dit faible cotisation, dit également pension moins élevée une fois à la retraite.
Les micro-entrepreneurs cotisent ainsi pour leur retraite en fonction de leur chiffre d’affaires annuel et des cotisations payées chaque mois, ou chaque trimestre.
La validation d’un ou plusieurs trimestres va dépendre du volume de cotisations versées et donc du chiffre d’affaires réalisé. En qualité de micro-entrepreneur, les cotisations sont calculées directement sur la base du chiffre d’affaires déclaré après application de l’abattement forfaitaire.
Si ces montants sont nuls ou trop faibles, ils n’ouvrent pas de droits à une pension de retraite auto-entrepreneur : un problème très important car 40 % des micro-entrepreneurs ne valident aucun droit à la retraite
Ce statut est donc un choix viable uniquement pour un indépendant assuré de faire un chiffre d’affaires important, ce qui n’est pas le cas de la majorité des micro-entrepreneurs. Ainsi, pour rappel, le chiffre d’affaires moyen d’une micro-entreprise était de 14 883 euros par an en 2022 alors que le montant minimal de chiffre d’affaires à réaliser par an pour cotiser ses quatre trimestres dans un mois était de 20 740 euros en 2021.
Portage salarial : une bonne solution alternative
Mais pas de panique, une maigre pension de retraite n’est pas une fatalité pour les travailleurs indépendants. Bien au contraire, une autre solution leur permet aujourd’hui de préparer leur départ à la retraite de manière plus sereine.
Le portage salarial représente ainsi une bonne alternative pour les mandataires et négociateurs immobiliers. Ce statut juridique permet en effet à une personne de travailler en tant qu’indépendant, tout en transformant ses honoraires en salaire.
Le travailleur bénéficie des avantages liés à l’indépendance, tels que la liberté de choisir ses clients, ses projets et de gérer son planning, tout en étant couvert par les protections sociales et en cotisant à la retraite sur le même taux qu’un salarié cadre du privé, soit 6,20 % pour un salaire inférieur à 41 136 euros par an, puis 17 % pour un salaire brut supérieur.
Autre atout non négligeable, le portage salarial permet à l’indépendant porté de bénéficier de la prise en charge des tâches administratives, comptables, fiscales liées à son activité, ce qui lui permet d’être certain que ses cotisations seront bien versées.
Retrouvez plus d’informations en consultant le site Internet du leader du portage salarial immobilier : www.fci-immobilier.com