Paroles d’agent « Nous allons chercher les clients sur le terrain »
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L’agence Belem Immobilier mise sur le contact humain. Sa directrice, Nathalie L’Hour, a ouvert un café où, chaque mardi, les clients peuvent rencontrer des professionnels de l’habitat. Elle pratique aussi le home-staging, qui consiste à décorer un bien immobilier dans l’optique de le vendre ou le louer
« Brest est une ville à taille humaine où les gens aiment se rencontrer. Pour attirer des clients, nous devons être à son image », explique Nathalie L’Hour, directrice de l’agence Belem Immobilier, créée en 2007. En février dernier, elle a donc ouvert le Belem café, un bistrot de quartier, à Recouvrance. Deux des douze employés de l’agence y travaillent. Le Belem café propose, chaque mardi, des rencontres autour de l’immobilier. « Des spécialistes de l’habitat et des négociateurs de l’agence y sont présents. Le but n’est pas de vendre mais de créer des contacts et de permettre à ceux qui le désirent de s’informer. » Un moyen de se démarquer pour cette agence brestoise, qui propose également des biens hauts de gamme en bord de mer. « Aujourd’hui, notre métier se transforme, souligne la directrice. On ne peut plus se permettre d’attendre les clients. »
Valoriser les biens immobiliers
Pour se différencier, Nathalie L’Hour a également mis en place, dès 2007, du home-staging. « Beaucoup de biens immobiliers à Brest sont vieillissants. L’idée est donc de les valoriser. » Une plante verte, de nouveaux rideaux, des meubles déplacés… et le tour est joué. Si le service n’est pas facturé, il reste intéressant pour l’agence. « Cela accélère les transactions », explique-t-elle. Récemment, après une séance de home-staging, Belem immobilier a en effet réussi à vendre un T1 bis dans le centre-ville en trois semaines alors qu’il était en vente depuis an et demi dans plusieurs agences de la ville. Belem immobilier ne néglige pas le web. L’agence s’est dotée d’un site Internet dès 2007, puis de pages Facebook : une pour l’agence et une pour le café. Elle affiche l’avis de sa clientèle sur son site et a aussi doublé sa présence sur Leboncoin.fr. « Il faut aller là où se trouvent les clients », insiste Nathalie L’Hour. Quant à une application mobile, la directrice préfère attendre. « Ce n’est pas ma priorité. C’est important pour de grosses structures dans des grandes villes. Mais à Brest, il faut miser sur la convivialité. »
Anne-Laure Le Jan