Agents immobilier, faut-il avoir sa propre application iPhone ?
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C’est un fait indéniable, les applications iPhone sont à la mode et le secteur de l’immobilier se devait de suivre le mouvement. Si les sites Internet spécialisés dans l’immobilier furent les premiers à prendre le train en marche, de nombreuses agences souhaitent désormais créer leur propre application
Zoom sur les coûts et les avantages d’une telle entreprise.
« Si une agence fait le choix d’être sur Internet, le mobile est devenu un support incontournable, estime Isabelle Vrilliard, directrice générale de AVendreALouer. Selon une étude, le trafic sur mobile va dépasser celui sur ordinateur en 2014/2015. » Avec 20,4 millions de Français connectés à Internet depuis leur mobile1, les applications iPhone deviennent quasi-indispensables. « Ne serait-ce qu’en terme d’image, c’est toujours valorisant de montrer que l’agence est à la page, en plus du côté pratique pour l’agent en visite », juge Mme Vrilliard.
Car si l’application joue un rôle de vitrine pour l’agence, elle revêt aussi une dimension utilitaire pour les professionnels de l’immobilier. « Cela sert aux agents pendant les rendez-vous. Ils peuvent, depuis leur smartphone, montrer les photos de tous les biens disponibles sans repasser par l’agence », explique Manuel Madille, gérant de l’agence Anjou Web spécialisée dans le développement d’applications iPhone.
« Il n’y a que des avantages »
Valorisante et pratique, les applications iPhone ne souffrent guère de la critique. Mais à quel prix ? « Le prix de départ pour une application de base est de 2 000 € », propose Manuel Madille. Bien entendu, le prix varie en fonction du cahier des charges et de l’application voulue. Par exemple, AVendreALouer, qui développe ses propres applications, propose aux agences un abonnement annuel aux alentours de 3 000 € pour une solution full mobile incluant la création d’applications iPhone, iPad et Android, un site mobile, ainsi que le suivi et la maintenance. Mais certaines applications plus sophistiquées peuvent coûter jusqu’à 80 000 €.
Une fois le cahier des charges établi et le prix fixé, le développement de l’application est entre les mains de l’éditeur. « On sollicite très peu nos clients. Pour les agents immobilier, on compte en moyenne quatre heures de présence téléphonique sur tout le projet », certifie Manuel Madille.
Au final, un investissement financier et temporel minimum pour une meilleure visibilité et une amélioration de son image publique. S’il on en croit les convertis dont Isabelle Vrilliard fait parti : « Il n’y a que des avantages à être sur mobile. »
Cyril Durand