Les cinq villes où les prix explosent
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Les observateurs du marché immobilier sont quasi-unanimes : la hausse des prix se poursuit, même si elle est beaucoup moins vigoureuse que par le passé. Certaines villes semblent toutefois faire de la résistance, d’après le baromètre LPI-SeLoger, qui a analysé l’évolution des prix des appartements anciens sur les 12 derniers mois
A Bordeaux, les prix flambent
Sans surprise, c’est à Bordeaux que les prix immobiliers ont le plus augmenté en 2018. Avec une hausse de 15,4 %, la ville du Sud-Ouest affiche désormais un prix au m2 signé de l’ordre de 4662 euros. Maintenant que Bordeaux est à environ 2 heures de Paris en TGV, les Parisiens semblent s’y installer en masse, faisant ainsi flamber les prix. Les communes avoisinantes sont logées à la même enseigne. Pessac et Mérignac voient respectivement leurs prix augmenter de 18 % et 15,1 %.
Le cap des 4500€/m2 atteint à Lyon
Ces 12 derniers mois, les prix des appartements anciens ont augmenté de 10,3 % à Lyon, d’après le baromètre LPI-SeLoger. La ville lumière affiche désormais un prix au m2 signé de 4530 euros. Pour la Chambre des notaires du Rhône, qui s’appuie également sur les prix entérinés à la signature de l’acte authentique, la tendance est effectivement haussière dans la métropole lyonnaise. Pour autant, il n’y aurait toutefois pas d’envolée des prix, mais plutôt un « assagissement ».
Une hausse de 7,7 % à Angers
La troisième place du podium est attribuée à Angers. Dans la capitale de l’Anjou, les appartements anciens ont vu leur prix progresser de 7,7 % depuis juin 2017. Le prix signé des biens a ainsi atteint les 2254 euros au m2. Il faut dire que la cité angevine a de multiples atouts : alors que la ville de Nantes semble relativement saturée en matière de logements, celle d’Angers offre de belles opportunités. Ce qui n’échappe pas aux investisseurs, de plus en plus nombreux.
12 352 €/m2 pour le 4e arrondissement de Paris
Dans la capitale, les prix continuent d’augmenter. En 12 mois, ils ont ainsi grimpé de 7,6 %, selon LPI-SeLoger. Sur les 20 arrondissements parisiens, 9 affichent un prix au m2 supérieur à 10 000 euros. Le 4e arrondissement enregistre la plus forte progression : + 15,5 % sur les prix signés en un an ! Comme Bordeaux, Paris ne montre aucun signe d’essoufflement : la pression de la demande continue de se diffuser sur les communes limitrophes : Issy-les-Moulineaux (+8,4 %), Levallois-Perret (+9 %)…
+ 7,1 % à Rennes
Comme Bordeaux, la ville de Rennes bénéficie, depuis l’été dernier, de l’arrivée de la ligne à grande vitesse. La capitale bretonne se situe désormais à 1h26 de Paris en train. Un facteur qui a impacté son marché immobilier. En un an, Rennes a vu les prix de ses appartements anciens grimper de 7,1 %. Le prix au m2 signé a atteint le symbolique cap des 3000 euros : il est précisément de 3027 euros. La hausse est toutefois jugée « modérée et sereine » par le Conseil régional des notaires de Rennes.
Aurélie Tachot