Logement neuf : repli des autorisations à la construction en mai 2022
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41 500 logements sont autorisés à la construction en mai 2022 (-5 % par rapport à avril 2022 et +8 % par rapport à la moyenne des 12 mois précédant le 1er confinement), indique le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le 29 juin 2022.
Sur les 41 500 logements autorisés, 16 200 sont des logements individuels et 25 300 des logements collectifs. Les données sont corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. Sur un an, de juin 2021 à mai 2022, 502 800 logements ont été autorisés à la construction, soit 70 900 de plus qu’au cours des 12 mois précédents (+16,4 %).
Concernant les mises en chantier, 31 800 logements sont commencés en mai 2022 (+7 % par rapport à avril 2022 et -10 % par rapport à mai 2021). Sur les 31 800 logements, 15 100 sont des logements individuels et 16 700 sont des logements collectifs.
Niveau « remarquable » en début d’année
« Le niveau remarquable des autorisations du début d’année 2022 provient du nombre exceptionnel de demandes de permis de construire déposées en décembre 2021, probablement en anticipation de l’entrée en vigueur de la RE 2020 au 1er janvier 2022 », indique le SDES, qui précise que l’effet de la RE 2020 est différencié pour les autorisations de logements individuels et pour les autorisations de logements collectifs.
« Pour les logements individuels purs, l’effet majeur de ces demandes est dépassé depuis avril, compte tenu de leur délai d’instruction généralement inférieur à trois mois. Un contrecoup est logique, qui reste pour le moment plus mesuré qu’en 2013 après l’entrée en vigueur de la RT 2012. En effet, en mai 2022, les autorisations de logements individuels purs sont inférieures de 19 % à leur moyenne de 2021 (et de 7 % à leur référence d’avant-crise sanitaire) alors qu’en mai 2013, elles étaient inférieures de 34 % à leur moyenne de 2012 ».
« Compte tenu de leur délai d’instruction plus long, les autorisations de logements collectifs ou en résidence et de logements individuels groupés sont encore en partie déterminées par les demandes de décembre 2021 et restent à un niveau très élevé en mai, supérieur de respectivement 11 % et 35 % à leur moyenne des 12 mois précédant le premier confinement ».