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Prêts immobiliers : quelle évolution des taux d’intérêts en juillet 2020 ?

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En juillet dernier, la moyenne des taux d’intérêts pour les prêts immobiliers s’est établie à 1,25 %, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, soit en léger repli par rapport à juin 2020.

Prêts immobiliers : quelle évolution des taux d’intérêts en juillet 2020 ?
Prêts immobiliers : quelle évolution des taux d’intérêts en juillet 2020 ?

1,25 % de taux d’intérêt, en moyenne, en juillet 2020 (1,13 % en moyenne en février 2020), soit 1,32 % pour l’accession dans le neuf (1,17 % en février 2020) et 1,27 % pour l’accession dans l’ancien (1,16 % en février 2020) : tels sont les taux de crédits du secteur concurrentiel (hors assurances et coûts de sûreté), a indiqué mi-août 2020, L’Observatoire Crédit Logement/CSA. Les taux d’intérêt en juillet se sont affichés « en repli par rapport à ceux de juin 2020 », relève l’organisme.

Qui ajoute : «  Plus globalement, on constate une pause dans la tendance à la hausse des taux des crédits immobiliers français depuis le début de la crise du virus au printemps. Les banques ont d’abord augmenté les taux des nouveaux crédits accordés afin de limiter les conséquences de la crise sur leurs équilibres financiers, selon l’Observatoire du Crédit du Logement/CSA. Les banques ont révisé à la baisse leurs barèmes (…) afin de soutenir la demande de crédits immobiliers. Même si les taux se replient et restent proches de leurs plus bas niveaux historiques, cela ne signifie pas que les banques allègent tous leurs critères pour octroyer des prêts immobiliers. »

Quelle durée moyenne des prêts ?

En juillet 2020, la durée moyenne des prêts octroyés s’est établie à 224 mois (251 mois pour l’accession dans le neuf et 246 mois pour l’accession dans l’ancien). « La durée moyenne en juillet a baissé à un peu moins de 19 ans, soit 6 mois de moins qu’en juin 2020 », note l’organisme. La durée moyenne des prêts bancaires était restée stable durant 2019 et le 1e trimestre 2020 (de l’ordre de 228 mois en moyenne). Malgré la déformation de la structure de la production (le recul de la part des clientèles les moins bien dotées en apport de personnel) intervenue dans la logique des recommandations du HCSF, la durée moyenne s’est alors accrue de près de 3 mois durant le confinement. (…) La baisse des taux observés en juillet 2000 s’accompagne d’un recul sensible de la durée moyenne (plus de 6 mois) : le déplacement de la production vers des prêts de plus courte durée répond à la transformation des clientèles.

 Recommandations du HCSF

« Les nouvelles politiques des établissements bancaires ont eu un impact depuis le début 2020. Il reste à vérifier si les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière seront suivies dans la durée », indiquait l’Observatoire Crédit du Logement/CSA, le 3 mars dernier. Pour rappel, Le HCSF, présidé par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a imposé fin décembre 2019 des mesures pour contenir « l’emballement » du crédit. Les banques doivent respecter le taux d’effort de 33 % (des revenus disponibles) et plafonner la durée des prêts à 25 ans. Une note de diagnostic des risques associés à l’immobilier résidentiel a été publiée par le HCSF en octobre 2019.