Réseau de mandataires : 5 choses à savoir sur Propriétés-privées.com

Quelles sont les performances du réseau en 2023 ?

Après 70 millions d’euros l’an passé, Propriétés-privées.com, seul réseau de mandataires adhérent de la Fnaim, devrait réaliser, en 2023, un chiffre d’affaires « assez proche de celui de 2022 », indique Michel Le Bras, son président. Il ajoute : « Nous sommes, depuis plusieurs années, sur un rythme de croissance de notre CA de 30 % par an  ».

La force de vente du réseau continue, elle, de croître à un rythme soutenu : « Nous recrutons et formons en moyenne entre 80 et 100 nouveaux négociateurs par mois », ajoute Michel Le Bras. Si bien que le réseau compte, aujourd’hui en France, plus de 3 500 conseillers.

Propriétés-privées.com recense également 12 000 lots en gestion locative ; développe une activité de viager qui s’appuie notamment, pour son développement, sur le travail d’un consultant référent par département ; et affiche « de très solides performances » sur le segment de l’immobilier commercial avec une progression de son CA de 70 % en 2022 (et un prévisionnel 2023 fort d’une hausse comprise entre à +30 et +40 %).

Quels profils de professionnels recrute Propriétés-privées.com ?

Avant que, à l’automne 2022, le marché de la transaction immobilière ne se durcisse, 20 % des nouvelles recrues du réseau étaient des professionnels de l’immobilier. « Désormais, 40 % des personnes qui nous rejoignent viennent du monde de l’immobilier », relève Michel Le Bras.

Comptant autant de femmes que d’hommes, le réseau des mandataires de Propriétés-privées.com affiche une moyenne d’âge de 46 ans. « Quel que soit leur niveau de maturité et d’expérience au secteur de l’immobilier, ils suivent tous, avant d’être opérationnels sur le terrain, une formation de 4 mois », complète le président du réseau.

Quelle est la stratégie de déploiement du réseau sur le territoire ?

« Pour nous rejoindre en tant que mandataire, il est important d’avoir une bonne connaissance de son tissu local, prévient Michel Le Bras. Nos conseillers doivent être des experts de leur territoire.  »

Aussi, le réseau Propriétés-privées.com, qui est fortement implanté en milieu périurbain et rural, réserve à chacun de ses conseillers un territoire comptant environ 7 000 habitants. « Nous ne cumulons pas les négociateurs sur un même territoire, complète le président du réseau. Nous ne sommes pas des adeptes du marketing de réseau (MLM). Alors certes cela nous restreint en matière de recrutement, mais chez Propriétés-privées.com, on y vient avant tout pour exercer le métier d’agent immobilier.  »

Pour rejoindre le réseau, disposer de locaux ou d’une agence n’est pas indispensable. « Notre stratégie n’est pas de déployer des agences avec vitrine, même si certaines, qui ont leur carte T, nous ont rejoints ces dernières semaines, ajoute le président de l’enseigne. Les gens veulent que les services viennent à eux. Et non l’inverse. »

Début 2023, Propriétés-privées.com lançait ses premiers espaces La Fabrik. Objet de ces lieux, qui sont une quinzaine en France : accueillir les mandataires de l’enseigne pour des sessions de formation et d’animation.

Comment sont rémunérés les mandataires du réseau ?

Alors que le chiffre d’affaires moyen d’un négociateur, chez Propriétés-privées.com, atteint 50 000 euros (HT) - pour un prix moyen de vente par bien immobilier proche des 200 00 euros - leur top vendeur de l’année (une négociatrice installée au nord d’Orléans) a dégagé, lors de son dernier exercice, un CA annuel de 500 000 euros (HT).

« Chez Propriétés-privées.com, nous reversons, à nos conseillers, entre 70 % et 90 % du montant des commissions [celles-ci atteignent 8 000 euros en moyenne, NDLR], précise Michel Le Bras, ce dernier palier étant atteint avec un chiffre d’affaires annuel du conseiller supérieur ou égal à 90 000 euros (HT) ». 

Quelles perspectives pour le marché immobilier en France, selon Propriétés-privées.com ?

Michel Le Bras et ses équipes tablent sur un marché de la transaction immobilière qui redescendra, en France en 2023, à 850 000 ventes (dont 50 000 dans le neuf), contre 1,13 million en 2022, soit, sur douze mois glissants, un repli des volumes de plus de 30 %.

Du côté des prix à l’échelle nationale, « nous assistons au début de la baisse », observe le président du réseau. Soit « un repli qui a débuté dans les zones qui avaient le plus profité de l’évolution post-Covid ».

Parmi les régions de France où les baisses de prix se sont révélées les plus sensibles au cours des quatre derniers mois par rapport à la même période de 2022, Michel Le Bras de citer : la Nouvelle-Aquitaine, à -5 % ; l’Occitanie, à -4 %, et la Normandie, à -3 %.

« Cette tendance baissière des prix de l’immobilier devrait se poursuivre, en France, jusqu’à la mi-2024 », table le président de Propriétés-privées.com