Arkadia : un mode de paiement au résultat pour les agences
Le | Logiciels de multi-diffusion
Avec un million d’annonces de biens immobiliers en France et à l’étranger sur son site web, la société Arkadia veut changer le marché en s’alignant sur le business modèle des agences et en proposant la diffusion à l’international
Créé en 2006 par l’un des co-fondateurs d’ImmoStreet, le site Arkadia était d’abord destiné aux annonces de locations de vacances, puis petit à petit des annonces de ventes et de location ont fait leur apparition. Le site comporte désormais 1 million d’annonces d’agences et de particuliers dont plus de la moitié en France. Des biens plutôt situés dans le Sud pour des résidences secondaires. « Aujourd’hui, nous avons 500 000 visiteurs uniques par mois dont un tiers sont à l’étranger », précise Guilain Omont, responsable commercial pour la France. La société a opté pour une stratégie commerciale innovante. Les agences peuvent diffuser gratuitement l’ensemble de leur portefeuille de biens et ne payent que lorsqu’elles reçoivent une demande sérieuse d’un acheteur intéressé par une de leurs annonces. Par ailleurs, les annonces diffusées sur Arkadia peuvent être automatiquement reprises sur les principaux sites immobiliers en Europe et aux Etats-Unis. En effet, le site est membre du réseau EdenWay, qui regroupe une trentaine de portails dans 22 pays différents.
Un système basé sur le business modèle des agences
« Nous voulons changer le marché avec l’idée de s’aligner sur le business modèle des agences et la diffusion à l’international », explique le responsable commercial. Depuis cette année, Arkadia propose d’ailleurs un contrat basé sur le modèle des agences qui ne gagnent de l’argent que lorsqu’elles effectuent une transaction. « Nous sommes encore en phase de test avec un système qui consiste à faire payer l’agence seulement si la transaction a eu lieu grâce au contact envoyé », précise le responsable commercial. Dans ce cas, l’agence reverse 15 % hors taxes de la commission encaissée à Arkadia. « Cela nécessite un travail de suivi important mais l’intérêt pour les agences est qu’elles ne sortent pas de trésorerie avant d’avoir effectué une transaction », ajoute Guilain Omont.
Chloé Cartier-Santino