« Be-Bot est le premier chatbot immobilier vraiment intelligent », BeYat
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L’éditeur du logiciel de transaction BeYat a lancé il y a quelques semaines son « chatbot » : un robot virtuel qui répond automatiquement aux questions des clients d’une agence immobilière via Facebook. Son fondateur, Anthony Taieb, nous éclaire sur ce gadget marketing qui n’a pas fini de faire des émules
Pourquoi vous êtes-vous lancés sur le terrain de l’intelligence artificielle ?
Nous avons vu le phénomène des « bots » arriver dans de nombreux secteurs - et même se développer dans l’immobilier en Australie et aux Etats-Unis. Nous souhaitons le démocratiser en France sous forme « d’agent immobilier virtuel ». Nos clients peuvent désormais s’appuyer sur une intelligence artificielle pour répondre aux internautes 7j/7 et 24h/24 sur Facebook Messenger. Notre moteur peut également fonctionner dans les fenêtres de chat de Skype ou de Twitter - et même s’intégrer sur le site web de l’agence. Les réseaux sociaux ont un grand avantage : ils permettent d’authentifier et de recontacter les personnes qui ont discuté avec le robot. Pour les agents, c’est la clé en termes de prospection et de remontée de leads.
Que peut-on concrètement demander à Be-Bot ?
Pour l’instant, on peut questionner Be-Bot sur l’offre de biens proposée par l’agence. Il pose en moyenne 3 questions sur le lieu, la surface et le budget avant de suggérer des annonces. Le chatbot peut aussi faire remonter une demande d’estimation ou un projet de vente. Contrairement à notre première version de l’outil et à d’autres petits moteurs de questions/réponses qui existent sur le marché, l’internaute peut librement poser ses questions à Be-Bot - il n’est pas contraint de répondre à des questions fermées type QCM. Notre robot est donc le premier chatbot immobilier vraiment intelligent : il comprendra aussi bien une formule du type « je recherche un appartement » ou « je cherche un appart », ou « montre-moi tes biens », par exemple. Be-Bot peut aussi être utilisé comme un outil de SAV. Un de nos clients gestionnaire s’en sert pour capter les demandes des locataires (dégâts des eaux, incident technique) et les faire remonter par ordre de priorité à leur backoffice.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Notre robot est en pleine évolution : il apprend et s’améliore en permanence mais il est encore jeune. L’intelligence artificielle repose sur la sémantique. Pendant un an, nous avons alimenté sa base de connaissance. Plus nous aurons d’utilisateurs, plus Be-Bot sera pertinent. Pour lancer notre offre commerciale, nous travaillé sur un scénario standard adapté aux besoins basiques des agences immobilières. Nous faisons aussi du sur-mesure avec un paramétrage spécifique. A terme, notre objectif est d’avoir une base de connaissance extrêmement pointue pour intégrer le robot dans notre logiciel BeYat : grâce à de la reconnaissance vocale, les agents pourront donner des ordres au logiciel pour prendre RDV ou envoyer des bons de visite, par exemple.
Gaëlle Fillion