Paroles d’agent - « Nous remplaçons nos panneaux par des balises Beacon », B. Mondou, Century 21
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Exit les panneaux « À vendre » ! Depuis un mois, le groupe Century 21 Lafage Transactions place des capteurs Beacon dans les boîtes aux lettres de ses biens à vendre ou à louer. Une technologie qui permet aux particuliers d’être informés, via une application mobile, des produits qui les entourent
La technologie Beacon signe-t-elle l’arrêt de mort des panneaux « À vendre » et « À louer » qui jonchent les façades des maisons et des immeubles ? Benjamin Mondou, directeur général de cinq agences Lafage Transactions implantées sur la Côte d’Azur, semble y croire. Depuis un mois, l’agent immobilier s’appuie sur des balises de géolocalisation pour signaliser ses biens disponibles à la vente et à la location. En téléchargeant l’application mobile de Century 21, auquel le groupe appartient, « les particuliers à la recherche d’une maison ou d’un appartement à l’acquisition comme à la location peuvent recevoir une alerte aussitôt qu’ils se situent à moins de 30 mètres d’un bien que nous proposons », explique-t-il. A partir de cette notification, les particuliers peuvent accéder à la fiche descriptive du bien ainsi qu’au contact de l’agence. Et si le prix d’un bien change ? « Nos agents immobiliers peuvent le modifier à distance puisque les capteurs sont connectés à une plateforme de gestion », précise le directeur, qui s’est entouré de l’agence Wacan, spécialisée dans le web marketing, pour le développement de ce système de notifications.
Les boitiers Beacon bientôt dans les copropriétés
La technologie Beacon, qui émerge dans la sphère de l’immobilier, ravit aussi bien les acheteurs et les candidats à la location que les vendeurs. « Pour des raisons de confidentialité vis-à-vis de leur voisinage, de nombreux propriétaires refusent que l’on accroche des panneaux à leurs biens. Grâce aux boîtiers Beacon, qui sont placés dans les boîtes aux lettres, ils peuvent mettre en vente ou en location leurs biens en toute discrétion », indique Benjamin Mondou. Dans certaines communes de la Côte d’Azur, cette technologie arrive même à point nommé. Et pour cause : « à Saint-Jean-Cap-Ferrat comme dans certains secteurs de Nice, les panneaux immobiliers sont interdits », ajoute-t-il. Ces balises de géolocalisation offrent tellement d’opportunités que le directeur du groupe prévoit non seulement d’équiper l’intégralité des biens de son portefeuille, mais aussi d’en faire profiter les copropriétés. « Nous prévoyons d’installer ces boîtiers dans les immeubles pour lesquels nous sommes le syndic de copropriété. Grâce aux alertes mobiles, nous pourrons donner des informations pratiques aux résidents, comme la date d’intervention d’un ascensoriste ou la date d’une assemblée générale », conclut-il.
Aurélie Tachot