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Vidéo : la visite virtuelle, grande star du salon RENT !

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L’innovation n’est vraiment pas un leurre dans la sphère de l’immobilier ! Pendant deux jours, le salon dédié aux nouvelles technologies RENT a bien incarné l’élan de modernité qui touche actuellement la profession, tantôt impactée par la 3D, tantôt par les drones. Découvrez, en images, les temps forts de cette 4e édition, qui a rassemblé, à Paris, 3000 visiteurs

De l’innovation : en veux-tu, en voilà ! Pendant deux jours, la Grande Halle de la Villette a accueilli près de 3000 visiteurs férus de nouvelles technologies à l’occasion de la 4e édition du salon RENT. L’établissement public a beau avoir été un abattoir à la fin du XIXe siècle, il n’a pas encouragé les professionnels de l’immobilier à se laisser anéantir. Au contraire. « Nous vivons un tournant dans notre métier », « Les nouvelles technologies constituent une opportunité de moderniser notre approche », « L’innovation est un levier de création de valeur », entendait-on dans les allées du salon. D’après une étude de Logic-immo.com, 85 % des professionnels estiment que les nouvelles technologies peuvent leur permettre de se démarquer des particuliers. Une aubaine pour les 150 exposants présents, qui ont incarné, par leurs outils, la transformation sans précédent que vit actuellement le secteur.

La visite virtuelle se démocratise 

Parmi toutes les innovations présentes sur le salon RENT, une a particulièrement fait parler d’elle : la visite virtuelle. Il y a deux ans, les exposants dédiés à ce marché étaient peu nombreux, reléguant au rang de science fiction tous les outils permettant de se projeter dans un bien immobilier. C’est désormais révolu. En l’espace de quelques mois, la visite virtuelle s’est véritablement démocratisée. Les prix de ces outils, plus attractifs qu’il y a deux ans, ont encouragé les professionnels à s’équiper. La visite virtuelle se décline aujourd’hui sous différentes formes : la photo 360°, via un système de prise de vues à 360° plébiscité par enVisite, la réalité virtuelle, qui permet notamment à V3D Immo de transposer une maquette interactive en expérience immersive, le tout avec un casque de réalité virtuelle, mais aussi la vidéo, via des applications très ergonomiques comme EasyMovie.

Le rich media, la lubie des portails d’annonces

Parmi les exposants, un bon nombre de portails d’annonces a répondu présent à la 4e édition de RENT. Bien’Ici, qui a participé pour la première fois au salon, a présenté plusieurs fonctionnalités bluffantes : la possibilité de visiter un bien en 3D via une TV adaptée, de simuler l’ensoleillement d’un bien à différentes heures de la journée, mais aussi une cartographie en relief permettant de visualiser la topographie d’un terrain… Des améliorations qui convergent vers un seul objectif : « celui de donner le maximum d’informations possible aux futurs acquéreurs », a résumé David Benbassat, directeur général du portail. Toujours dans cette veine d’enrichir les annonces des biens, le portail Green-Acres a, pour sa part, intégré la vidéo à 360° à ses offres, offrant aux internautes « la possibilité de scruter un bien en détail », selon Benoît Galy, fondateur du portail, c’est-à-dire sous tous les angles.

Les start-up toujours plus nombreuses

Aux côtés des portails d’annonces, des éditeurs de logiciels et de Parrot, qui a multiplié les démonstrations de drones et annoncé avoir signé un partenariat avec Explorimmo, plusieurs start-up ont également investi la Grande Halle de la Villette pendant les deux jours du salon. La photographie immobilière a, cette année, été largement représentée par Ouiflash, Meero, PictHouse… Comme l’an dernier, les start-up spécialisées dans les enchères de biens en ligne (Imoxo, Kadran…) ont également fait parler d’elle. Au cours d’une soirée, la FF2i a enfin décerné un trophée à la start-up Solen, qui commercialise une solution de mesure de l’ensoleillement et de la luminosité d’un bien. Le prix de la start-up RENT a, quant à lui, été attribué à Homeloop, qui promet aux vendeurs pressés de recevoir une proposition d’achat tenant compte des prix du marché sous 24h. 

Aurélie Tachot et Lauriane Cnockaert