Le Top 20 des villes où le prix des appartements augmente
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Chaque mois, le baromètre LPI-SeLoger nous livre des indications riches et précises sur l’évolution des prix de l’immobilier en France. Cette photographie en temps réel, reposant sur une base de 2,2 millions de biens, montre un marché toujours très dynamique. Fait notable, sur un an, la hausse des prix des appartements touche 73,5 % des grandes villes. Focus sur le Top 20 des villes où les prix remontent
Depuis décembre 2009, l’association LPI (Les Prix Immobiliers) produit un observatoire unique des ventes de logements anciens et neufs. Sa force réside dans son importante base de données venant des 14 partenaires dont SeLoger bien sûr mais aussi BNP Paribas Immobilier, CapiFrance, SNPI, Crédit Logement…
La 20e édition de ce baromètre parue fin avril 2016 montre un marché dynamique. Tous les indicateurs sont au vert. Sur le premier trimestre 2016, les transactions ont augmenté de 10,1 %, pour atteindre un volume d’activité inégalé depuis 2012. Un fait d’autant plus encourageant que le premier trimestre de l’année n’est jamais le plus soutenu ; le marché repartant habituellement au printemps après les longs mois d’hiver. Les marges de négociations sont à leur niveau normal à 4,8 % en moyenne. Les prix affichés au m2 sur les 3 derniers mois sont stables avec une légère hausse de 0,2 %. Avec un niveau des taux d’intérêts historiquement bas et les nouvelles conditions plus favorables du prêt à taux zéro, toutes les conditions semblent réunies pour connaître le plus beau printemps dans les agences immobilières depuis 2011.
Hausse des prix dans 73,5 % des grandes villes
Ce marché favorable se traduit depuis un an par une reprise de la hausse des prix en régions. Paris n’est plus une exception française. La hausse des prix signés sur les 12 derniers mois s’observe ainsi dans 73,5 % des villes de plus de 100 000 habitants.
Evolution des prix/m2 des appartements anciens sur un an
Ville | Prix m2 signés | Evolution sur 12 mois | |
1 | NIMES | 1 818 € | +17,2 % |
2 | ST-ETIENNE | 1 372 € | +13,9 % |
3 | LIMOGES | 1 471 € | +12,3 % |
4 | BORDEAUX | 3 500 € | +5,4 % |
5 | LE HAVRE | 2 054 € | +4,9 % |
6 | ORLEANS | 2 184 € | +4,7 % |
7 | STRASBOURG | 3 031 € | +4,2 % |
8 | VILLEURBANNE | 3 044 € | +4,2 % |
9 | TOULOUSE | 2 976 € | +3,3 % |
10 | CLERMONT-FD. | 2 043 € | +2,9 % |
11 | CAEN | 2 237 € | +2,5 % |
12 | REIMS | 2 395 € | +2,5 % |
13 | NANTES | 3 010 € | +2,5 % |
14 | AIX-EN-PROVENCE | 3 856 € | +2,1 % |
15 | LYON | 3 883 € | +1,6 % |
16 | ROUEN | 2 392 € | +1,2 % |
17 | MONTPELLIER | 2 742 € | +1,1 % |
18 | DIJON | 2 385 € | +0,6 % |
19 | RENNES | 2 905 € | +0,6 % |
20 | LE-MANS | 1 580 € | +0,2 % |
Source : Baromètre LPI - SeLoger, avril 2016
Les trois premières places du classement sont occupées par des villes où le prix au m2 est relativement bas : Nîmes avec 1 818 €/m2, St-Etienne 1 372 €/m2 et Limoges 1 471 €/m2. Les fortes hausses montrent qu’un certain rééquilibrage est en train de s’opérer.
Quant aux très grandes métropoles comme Bordeaux, Lyon ou Nantes, les prix des appartements anciens augmentent toujours rapidement et leur progression s’est même accélérée. Ainsi, le prix/m2 à la signature pour les appartements à Bordeaux sur le dernier trimestre a bondi de 8 %. La hausse est de 6 % pour Lyon et de 3 % pour Nantes.
Il sera intéressant de suivre ce classement pour voir si les capitales des nouvelles grandes régions profiteront de leur nouveau statut. Le marché de l’immobilier à Lille, Strasbourg, Toulouse, Rouen ou Bordeaux… sera-t-il dynamisé par le nouveau découpage ?
Laurent Pilliet