Rénovation énergétique : 2,066 millions de logements rénovés en 2019 (ONRE)
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2 066 519 logements ont bénéficié d’une rénovation énergétique aidée en 2019 ayant permis une économie estimée de 7,23 TWh/an en énergie finale, indique l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) dans l’étude « la rénovation énergétique des logements : bilan des travaux et des aides entre 2016 et 2019 », publiée le 19 mais 2021. Par logement, les rénovations ont permis une économie d’énergie de 3,5 MWh/an.
Les travaux réalisés dans les résidences principales en 2019 ont permis une réduction de la consommation conventionnelle d’énergie de 1,6 %. Dans les maisons individuelles, les travaux réalisés en 2019 ont permis des économies conventionnelles d’énergie finale de 8,1 TWh/an.
« Cela représente 2,5 % de la consommation conventionnelle d’énergie finale de l’ensemble du parc de maisons individuelles ». Selon l’ONRE, ces estimations d’économie d’énergie « surestiment très probablement les économies réelles d’énergie », notamment en raison d’une qualité des travaux qui pourrait être finalement plus faible. Le rythme actuel des rénovations « semble compatible avec la trajectoire de la PPE jusqu’en 2023 » mais il « devra être accru pour continuer à l’être à partir de 2024 ».
« Les remplacements de système de chauffage et d’eau chaude sanitaire génèrent 60 % des gains énergétiques aidés en 2019. L’isolation des murs, toits ou planchers représentent 36 % tandis que les remplacements de fenêtres, volets ou portes et l’installation de ventilation n’ont qu’un impact marginal d’un peu plus de 4 % », indique l’ONRE.
Les aides à la rénovation concernent surtout les propriétaires occupants de maisons individuelles qui représentent 65 % des logements rénovés ayant bénéficié d’une aide. Les CEE concernent une part plus importante de locataires en logements collectifs, notamment dans le parc social. Le nord et l’est de la France concentrent les gains énergétiques des rénovations aidées.
Des économies d’énergie en accord avec les objectifs de la PPE jusqu’en 2023
La baisse de la consommation résidentielle d’énergie finale rejoint, en 2019 dans les résidences principales ayant bénéficié de rénovations aidées, le rythme fixé par la PPE de -1,6 % par an. Le rythme est fixé pour la période 2018-2023 et accélère de 2024 à 2028 pour atteindre -2,8 % à -3,3 % de consommation d’énergie par an en moyenne.
Le rythme de réduction des consommations induit par les rénovations « devra être accéléré pour atteindre les objectifs futurs, ce qui nécessitera d’augmenter progressivement les économies d’énergie réalisées chaque année », indique l’ONRE.
« Une telle accélération peut passer soit par par une augmentation du nombre de logements effectuant des travaux soit par une augmentation de l’économie d’énergie moyenne pour chaque logement, notamment via une amélioration qualitative des rénovations ».