Évaluation

Prêts immobiliers : 3,15 % de taux d’intérêt en avril 2023 vs. 3,04 % en mars (Crédit Logement/CSA)

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Le taux d’intérêt moyen des prêts immobiliers s’établit à 3,15 % en avril 2023, contre 3,04 % en mars 2023, selon les chiffres de l’Observatoire du Crédit du Logement/CSA, publiés le 4 mai 2023.

Le recul de la production de prêt immobilier se poursuit : -39,7 % en trimestriel glissant. - © Getty Images/iStockphoto
Le recul de la production de prêt immobilier se poursuit : -39,7 % en trimestriel glissant. - © Getty Images/iStockphoto

Parmi les principaux constats effectués par Crédit Logement/CSA :

La hausse des taux décélère : elle était de + 20 points de base par mois en moyenne de janvier à avril 2023, mais de +11 points de base en avril 2023.

La durée moyenne des prêts est de 250 mois (20 ans et 10 mois) en avril, contre 248 en mars 2023 : « la durée moyenne des crédits octroyés s’établit à un niveau rarement observé par le passé, même si l’allongement marque maintenant le pas ».

Le recul de la production de prêt immobilier se poursuit : -39,7 % en trimestriel glissant (entre février-avril 2023 et février-avril 2022) et - 33,2 % en annuel glissant (entre mai 2022 - avril 2023 et mai 2021 - avril 2022).

« L’effet de la mensualisation du taux d’usure sur la production de crédits a fait long feu, compte tenu de la hausse dans le même temps des taux d’intervention de laBCE. En revanche, la dégradation de la solvabilité de la demande provoquée par l’augmentation du taux des crédits a eu un impact négatif certain », indique l’observatoire.

Cette analyse intervient dans le contexte d’une hausse de 0,25 points de son taux directeur, annoncé par la Banque centrale européenne, le 4 mai 2023.

« Un accès au crédit plus compliqué pour tous » 

« Le resserrement de l’accès au crédit et la contraction de l’offre bancaire pèsent sur une demande fragilisée par les pertes de pouvoir d’achat et la remontée des taux des crédits immobiliers. L’accès au marché devient donc de plus en plus difficile, aussi bien pour les emprunteurs modestes faiblement dotés en apport personnel, que pour les ménages plus aisés ne pouvant plus disposer d’un apport suffisant au regard des prix pratiqués dans nombre de grandes agglomérations », indique l’Observatoire Crédit Logement/CSA.

« Depuis fin 2019, où le marché était au zénith, la mise en œuvre de la recommandation du HCSF impose un supplément d’apport représentant près de 8 mois de revenus pour un emprunteur disposant de moins de 3 SMIC, et d’1,5 mois pour un emprunteur avec 5 SMIC et plus. »

Concepts clés et définitions : #Taux d’usure