Zestia, ou la double expertise de courtier et de chasseur immobilier
Par Christian Capitaine | Le | Réseau de franchisés
Se plaçant du côté du candidat acquéreur qu’elle accompagne à 365°, la franchise Zestia, née en juillet 2022, développe la double expertise de courtage en financement immobilier et de chasseur immobilier. Son président, Armand Manival, nous en décrit le modèle et les vertus.
Zestia, ou le mariage de deux mondes. Après une première expérience professionnelle dans le courtage en prêt immobilier et une seconde en tant que chasseur immobilier (soit cinq années d’activité cumulées), Armand Manival décide de créer une structure qui associe ces deux métiers. Nous sommes en juin 2020. La société Zestia est née.
Juillet 2022. Le jeune entrepreneur de 24 ans lève 300 000 euros (sous la forme d’obligations convertibles). Objectif : déployer en franchise ce concept qui associe courtage en financement immobilier et chasse immobilière.
Des candidats à la franchise expérimentés
« Mon ambition n’est pas de construire une grosse franchise, dit-il aujourd’hui. Je préfère recruter moins de candidats, mais des candidats de qualité, pour créer une structure élitiste ».
Quels profils d’entrepreneurs cible la franchise Zestia ? « Des personnes qui ont déjà une expertise dans l’un des deux métiers, au moins deux années, répond Armand Manival, sans oublier les agents immobiliers. »
Le premier franchisé du réseau ouvrira ses portes le 1er février à Libourne (33). « Dix autres devraient voir le jour en 2023, table le président de la franchise, dont trois dans la région de Bordeaux, ainsi qu’à Paris et sur la Côte d’Azur. »
Pas de rétro-commissions bancaires
En guise de revenus, les franchisés Zestia s’appuient, d’une part, sur leur métier de courtier, soit une prestation, pour le candidat acquéreur, comprise entre 2 000 et 3 000 euros en fonction de la nature du dossier.
« Et contrairement aux autres courtiers du marché, nous ne percevons pas de rétro-commissions commerciales bancaires, précise Armand Manival. Soit une source de revenus qui représente, en moyenne, 40 % du chiffre d’affaires des courtiers en financement immobilier. « Seul nos clients nous rémunèrent. Nous avons tout intérêt à les satisfaire », remarque-t-il.
Pour compenser ce manque à gagner côté courtage, Zestia se rémunère également via son activité de chasse immobilière, avec une grille de rémunérations qui s’établit comme suit :
- 5 000 euros pour un bien immobilier jusqu’à 100 000 euros
- 7 5000 euros pour un bien immobilier entre 100 001 et 250 000 euros
- 10 000 euros pour un bien immobilier 250 001 et 350 000 euros
- 20 000 euros pour un bien immobilier entre 351 000 et 500 000 euros
- 30 000 euros pour un bien immobilier entre 501 000 et 800 000 euros
- 40 000 euros pour un bien immobilier entre 800 001 et 1 200 000 euros
- 4 % de la transaction pour un bien immobilier au-delà de 1 200 001 euros
Accompagnement personnalisé
Se plaçant, par nature, du côté de l’acquéreur, Zestia lui offre un accompagnement personnalisé. « Nous évaluons sa solvabilité, déterminons son budget, l’accompagnons dans sa recherche foncière, réalisons les visites des biens et établissons des compte-rendu », détaille le président de Zestia.
« Ensuite, nous entrons en négociation avec le vendeur et les agents immobiliers et constituons le dossier de courtage pour la mise en concurrence des établissements bancaires. » Pour, au final, accompagner le candidat acquéreur jusqu’à la signature de l’acte authentique.
« En 2022, seulement 30 % des dossiers présentés ont été acceptés en moyenne au niveau national, contre 85 % pour les dossiers confiés à Zestia. Grâce à notre modèle, nous souhaitons regagner la confiance des candidats acquéreur en leur proposant un accompagnement personnalisé du début jusqu’à la fin », déclare Armand Manival.
Concepts clés et définitions : #Chasseur immobilier