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3 min avec Fabrice Rosset, PDG d’Adomos

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Adomos revient de loin. Cette ancienne star de la nouvelle économie, fondée en 1999, a tout connu. Une croissance fulgurante, une introduction en bourse, une hausse forte de son action et un écroulement avec la crise de 2008. Fabrice Rosset, le PDG d’Adomos, a résisté à la tempête et a réussi à trouver de nouveaux vents porteurs. En 2015, Adomos a même dégagé un bénéfice de 1,2 million d’euros. Retour en vidéo sur cette résurrection

Adomos a été le pionnier de l’investissement immobilier sur Internet. A ces débuts, Adomos réalise le parcours rêvé pour une start-up. Croissance continue des revenus, forte rentabilité, confiance des investisseurs… Adomos rentre ainsi en bourse en 2005.  Tous les indicateurs sont alors au vert. Résultats net  de 5,08 millions d’euros en 2006 et de 3,8 millions en 2007. Cette même année, Adomos introduit sa filiale Acheter-Louer.fr avec succès en bourse. Ce portail immobilier est alors classé numéro 2 en audience selon le classement de Médiamétrie. Acheter-louer.fr est valorisé 20 millions d’euros et Adomos en possède encore plus de 65 %.

Mais tout s’écroule avec la crise de 2008. Le marché de l’immobilier neuf s’arrête et Adomos n’a pas anticipé ce retournement brutal de la conjoncture. Adomos perd alors 5,37 millions d’euros en 2008. L’action qui avait atteint 7,40 euros en avril 2007 ne côte plus que 0,40 euros en décembre 2008.

Commence alors de longues années de réorganisations et d’augmentations de capital à prix bradé pour combler les pertes et trouver un second souffle. Les liens avec Acheter-Louer sont définitivement coupés et Adomos trouve finalement son salut en devenant prestataires de services pour les promoteurs.  Il leur fournit des leads qualifiés et réalise des ventes de lots neufs. La structure a été allégée (le siège ne compte plus que 14 salariés) et repensée pour être alignée sur ce nouveau modèle économique. L’offre de programmes a aussi été considérablement étoffée pour atteindre 2 500 programmes émanant de tous les promoteurs dans toutes les villes de France.

Et contre toute attente, Fabrice Rosset, le PDG d’Adomos, a réussi à redresser la barre. En 2015, Adomos a réalisé un chiffre d’affaires de 5,4 millions d’euros pour un résultat net de 1,2 million d’euros. Comment s’explique cette renaissance ? La tendance se maintiendra-t-elle en 2016 ? Pourquoi les promoteurs plébiscitent-ils Adomos ? Les réponses en vidéo avec Fabrice Rosset.

Laurent Pilliet