Look : les 4 fautes de goût à bannir pour une femme agent immobilier

Cette semaine, elle passe au crible quelques « fashion faux pas » àéviter àtout prix chez les femmes de la profession.

1. Le total look noir

« Le noir est sérieux, distant et très austère. Il rend triste et intrigue. Or un agent immobilier n’est pas làpour intriguer mais pour rassurer » observe Laurence Gallet, qui part en croisade contre cette couleur considérée parfois à tort comme chic et amincissante. Pour les commerciales adeptes des couleurs sombres et sobres, mieux vaut donc se tourner vers le gris anthracite ou le marron ébène par exemple. « Cela change tout, surtout au niveau du teint » assure l’experte. Sans compter qu’il est souvent mission impossible d’assortir avec classe deux tissus noirs différents.

2. Les talons trop hauts

Se percher sur des escarpins vertigineux pour gagner en aplomb, c’est prendre le risque d’être perçue comme une personnalité dominante qui veut s’imposer. « L’idéal  : porter des chaussures avec un petit talon de plus ou moins 5 centimètres, afin d’allier confort et féminité » suggère Laurence Gallet.

3. Le parfum enivrant

« Le parfum souligne la personnalité. Mais cela doit rester un sillage » conseille l’experte. Rien de plus désagréable en effet que d’être enfermé dans un bureau avec quelqu’un qui s’impose par son parfum. C’est d’ailleurs vrai pour les femmes comme pour les hommes. « Un parfum trop fort met le client mal àl’aise  ; cela peut être perçu comme une marque de supériorité » ajoute Laurence Gallet. Avec modération donc.

4. Les bijoux tous azimuts

Comme pour le maquillage, tout est une question d’équilibre : si vous portez des grosses boucles d’oreilles, laissez tomber le collier ou les bracelets - ou choisissez-les très fins. Ne portez pas plus de deux bagues, au risque de paraître bling bling… un état d’esprit particulièrement mal perçu dans une relation commerciale. « Les accessoires doivent être choisis en fonction de la corpulence. Une femme forte privilégiera des bijoux plus imposants qu’une femme fine, elle pourra aussi opter pour un grand sac ou des grandes lunettes par exemple » conclut Laurence Gallet.

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Après avoir exercéplus de 15 ans dans des multinationales en tant que commerciale, Laurence Gallet prend un virage à180° en 2009 : elle se forme au conseil en image et ouvre dans la foulée sa propre agence, Laurence Allure, avec l’objectif de valoriser les personnalités professionnelles et personnelles de ses clients.

Gaëlle Fillion