« Notre étude analyse le choix des professionnels en matière de communication online », Isabelle Vrilliard, ImmOpinion
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Sur quels critères les portails immobiliers sont-ils choisis ? Quel est le montant du budget de communication des agences ? Quelle importance les professionnels accordent-ils au mobile ? Voici le type de questions soulevées dans le premier volet de l’étude ImmOpinion, dont les résultats - payants - pourraient inspirer les réflexions stratégiques de nombreux acteurs du marché… Les explications d’Isabelle Vrilliard, directrice de l’étude
Pourquoi avez-vous créé cette étude ?
Au cours de ma carrière dans le marketing au sein de différents portails immobiliers, il m’a manqué un outil de travail analysant les choix des professionnels en matière de communication online. J’ai donc décidé de construire une étude de marché neutre, dont les questions n’ont pas été élaborées par un acteur en particulier, et accessible à tous, c’est-à-dire commercialisée à un prix de 950 euros. Cette enquête d’opinion, qui a pris la forme d’un questionnaire de 42 items, a été menée entre novembre et décembre 2015 auprès de 486 responsables et négociateurs travaillant dans des agences indépendantes, des réseaux de franchise ou de mandataires et lecteurs d’ImmoMatin.com.
A quelles questions cette étude répond-elle ?
L’étude donne des informations sur la manière dont les professionnels répartissent leur budget dédié à la communication, entre l’achat de mots-clés sur les moteurs de recherche, la présence sur les réseaux sociaux… Elle permet, par exemple, de savoir quels portails d’annonces, qui sont le premier poste d’investissement, sont jugés efficaces par la profession. C’est un sujet qui risque de faire grincer les dents mais qui présente un grand intérêt pour les agents immobiliers et pour les portails, qui pourront ainsi mieux adapter leur discours commercial. L’étude aborde également les thèmes du mobile, de la géolocalisation, des sites de particuliers, mais aussi du portail Bien’Ici.
Quels sont les principaux enseignements de cette étude ?
L’un des enseignements, c’est que les agences immobilières ont une culture de plus en plus tournée vers le R.O.I. Aujourd’hui, trois quarts des répondants disent tracer la source des contacts qu’ils reçoivent. D’ailleurs, le manque de contacts reçus est le premier critère qui les encourage à résilier leur abonnement aux portails d’annonces. Le paradoxe, c’est que ces professionnels font encore du tracking de manière artisanale et non scientifique. Leur mesure n’est donc pas tout à fait fiable et c’est bien là le challenge : être parmi les portails « recommandés ». L’étude révèle également que les critères de choix des portails sont, ex-aequo, l’audience, la notoriété et les tarifs et qu’une agence sur deux a déjà développé des services mobiles.
Comment les résultats sont-ils restitués ?
Les résultats, qui peuvent à la fois intéresser les portails d’annonces, les sociétés proposant des services de communication et les agents immobiliers, sont décryptés au sein d’un rapport de 50 pages contenant des graphiques accompagnés de commentaires. Les résultats sont riches car l’enquête permet de filtrer les réponses selon plusieurs critères, notamment celui du budget de communication. Une agence immobilière peut ainsi comparer ses pratiques uniquement avec les établissements ayant un budget similaire au sien.
Cette étude est disponible immédiatement. Le tarif est de 950 euros HT. Pour la commander, cliquez ici : www.immopinion.com
Aurélie Tachot