Covid-19 : EX’IM lance un protocole de reprise d’activité
Spécialisé dans le diagnostic immobilier et le repérage avant travaux dans le BTP, le réseau de franchise EX’IM, dépourvu de revenus depuis le début du confinement, a mis en place, le 9 avril, un protocole de reprise d’activité. Objectif : retrouver entre 10 % et 15 % de notre activité normale, table son pdg, Yannick Ainouche.

Depuis le 18 mars 2020, la centaine d’agences que compte le réseau EX’IM est à l’arrêt. Et pour cause : « Tous nos clients ont levé le pied sur leur activité, déplore Yannick Ainouche, pdg de l’enseigne (450 collaborateurs et un CA réseau 2019 de 38 M d’€). Les visites de biens ne sont plus possibles, les projets de locations sont gelés, ceux de ventes stoppés et les chantiers sont à l’arrêt. » Conséquence : « Depuis cette date, nos recettes sont à zéro et tous nos techniciens de terrain ont été mis au chômage partiel, poursuit-il. Seule demeure en activité une partie du personnel administratif et commercial afin de maintenir le lien avec le client. »
Devant cette situation qu’il juge « dramatique sur le plan économique », Yannick Ainouche et ses équipes se retroussent les manches. Leur objectif : travailler sur un protocole de reprise d’activité. Finalement publié le 9 avril et proposé à l’ensemble des franchisés du réseau, il a depuis été envoyé à tous leurs clients.
Seuls sont concernés les lieux inoccupés
« Ce document nous permet de reprendre le travail, mais sous certaines conditions, expose le pdg d’EX’IM. En s’appuyant sur lui, on espère que le marché se décongestionne pour retrouver entre 10 % et 15 % de notre activité normale. » Comptant une trentaine de pages, ce document retrace toutes les étapes à suivre scrupuleusement, par les collaborateurs d’EX’IM, pour travailler en toute sécurité (Comment se protéger ? De quel équipement se doter ? Quelles règles de distanciation à respecter entre collaborateurs ? Quels justificatifs à détenir, etc.).
Trois points importants à retenir : « Ce document ne concerne que les lieux inoccupés, n’expose ni les clients ni les techniciens à un risque de rencontre, et permet à ces derniers de travailler en toute sécurité et fluidité grâce aux outils dématérialisés », souligne Yannick Ainouche, qui se félicite également de voir que « certains confrères spécialisés dans le diagnostic immobilier nous ont suivi dans cette démarche. »
Priorité à la sauvegarde de l’emploi
Le pdg d’EX’IM ajoute : « Je rends hommage au pouvoir public qui, grâce à la mise en place de son dispositif d’aide pour le chômage partiel, nous permet de conserver nos emplois. La sauvegarde des effectifs du réseau est ma priorité. » Quant à l’estimation du marché de l’immobilier dans l’ancien sur laquelle il table pour 2020, il confie : « Si les agences immobilières arrivent à réaliser entre 550 000 et 600 000 transactions à la fin de l’année, on peut estimer que, dans ce contexte de crise, la performance sera de taille… »