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Stations balnéaires et Ile-de-France : quelles dynamiques des prix et des transactions ?

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Quelles ont été les évolutions des prix médians des biens immobiliers dans les stations balnéaires françaises en 2021 ? Quelle fut la dynamique des ventes des logements en Ile-de-France entre décembre 2021 et février 2022 ? La réponse avec les derniers indicateurs fournis par les notaires de France.

Vue aérienne d’Houlgate (Calvados) - © D.R.
Vue aérienne d’Houlgate (Calvados) - © D.R.

Stations balnéaires : des hausses jamais enregistrées depuis 2016

Le prix médian au m2 des appartements anciens varie de 1 300 € à Boulogne-sur-mer à plus de 4 000 € à Cabourg (Calvados) et jusqu’à presque 8 000 € à Le Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais).

Pour les maisons anciennes, les écarts de niveaux de prix diffèrent selon la localisation avec un prix médian de vente d’environ 150 000 € à Brignogan-Plage (Finistère), 350 000 € à Pornic (Loire-Atlantique) et près de 600 000 € à Antibes (Alpes-Maritimes) ;

2021 enregistre des hausses de prix d’une amplitude jamais enregistrée depuis 2016 dans la grande majorité des stations balnéaires étudiées.

Tels sont les constats de la note de conjoncture des Notaires de France, publiée fin avril 2022, sur les évolutions annuelles des prix médians des appartements et maisons dans l’ancien dans les stations balnéaires en 2021.

En France métropolitaine, le volume de transactions de logements anciens en cumul sur les 12 derniers mois en France (hors Mayotte) « atteint 1,187 million à fin février 2022, après avoir culminé à 1,212 million à fin août 2021. Le léger soubresaut observé en février (par rapport au 1,177 million de transactions comptabilisées à fin janvier 2022) ne doit pas occulter la lente décrue des volumes, constatée depuis les cinq derniers mois », ont indiqué les Notaires de France.

« Le nombre de transactions de logements anciens reste l’indicateur d’une année 2021 anormale où les Français ont, dans leur globalité, accéléré, concrétisé, voire anticipé leurs projets immobiliers. Les volumes sont actifs, sur un dynamisme constant. Mais les progressions annuelles diminuent, preuve d’un marché qui reviendrait vers une activité plus classique, sagement mais sûrement ».

6 % de baisses de transactions en région francilienne

40 210 ventes de logements anciens ont été enregistrées en Ile-de-France de décembre 2021 à février 2022. C’est une baisse de 6 % par rapport à la période décembre 2020-février 2021. Ce repli se répartit inégalement entre Paris (+4 % à 8 780 logements vendus), la petite couronne (-10 % à 13 350 logements vendus) et la grande couronne (-8 % à 18 070 logements vendus).

La baisse des ventes se concentre sur les maisons anciennes (-13 % de ventes avec 11 610 ventes en Île-de-France), les appartements anciens étant en baisse de 3 % (28 600 appartements vendus en Île-de-France de décembre 2021 à février 2022).

Pour les appartements anciens, le prix au m² est de 6 710 € en moyenne en Île-de-France, +0,5 % de décembre 2020-février 2021 à décembre 2021-février 2022.

La hausse de 0,5 % se répartit inégalement entre Paris (-1,2 % à 10 550 €/m² avec une projection à 10 410 €/m² pour avril-juin 2022, -2,4 % sur 1 an), la petite couronne (+1,3 % à 5 410 €/m² avec une projection à 5 460 € en avril-juin 2022, +1 % sur 1 an) et la grande couronne (+3,8 % à 3 370 €/m², avec une projection pour avril-juin 2022 à 3 460 €/m², +4,5 % sur 1 an).

Pour les maisons anciennes, le prix au m² s’établit à 355 300 € en moyenne en Île-de-France, en hausse de 6,3 % de décembre 2020-février 2021 à décembre 2021-février 2022.

La hausse de 6,3 % est portée autant par la petite couronne (427 300 €/m², +5,7 % avec une projection pour avril-juin 2022 à 437 200 €/m², +5 % sur 1 an) que par la grande couronne (325 600 €/m², +6,6 % avec une projection pour avril-juin 2022 de 335 900 €/m², +7,5 % sur 1 an).