« Avec Human Immobilier, nous allons pouvoir mieux imprimer notre marque »
Par Christian Capitaine | Le | Agence immobilière indépendante
Le nom « Bourse de l’Immobilier » n’est plus. Place à « Human Immobilier » pour les 500 agences immobilières de l’enseigne installées sur le territoire. Benjamin Salah, leur directeur général, explique les raisons de ce changement. Et dresse pour ImmoMatin un bilan de son activité commerciale au premier semestre, qualifiée d’extrêmement satisfaisante.
Bourse de l’Immobilier devient Human Immobilier. Pourquoi ce changement de nom ?
C’est le fruit d’une longue réflexion, entamée il y a près de 7 ans. Et cela fait 4 ans que le nom Human Immobilier a commencé à germer dans mon esprit. Depuis lors, il nous a fallu du temps pour opérer ce changement, qui fut une décision très importante à prendre, un choix stratégique fort et profond à mener, surtout pour une entreprise comme la nôtre qui est en très bonne santé (Human Immobilier est développée en propre, NDLR).
Comment avez-vous choisi ce nom ? Sur la base de quels critères ?
D’ordinaire, dans le monde de l’entreprise, on choisit un nom pour un projet. Chez nous, ce fut l’inverse : il nous a fallu trouver un nom qui colle à notre projet, qui corresponde à ce que l’on est, qui véhicule nos valeurs et nos convictions. C’est-à-dire, une entreprise profondément humaine, aussi bien envers ses collaborateurs que ses clients.
Le nom Bourse de l’Immobilier était aussi devenu vieillissant, et parlait plus difficilement aux jeunes générations, et notamment sur les réseaux sociaux. De plus, il était un peu long. Avec Human Immobilier, nous allons pouvoir mieux imprimer notre marque.
N’est-ce pas un risque à prendre d’opérer ce changement, surtout pour une entreprise comme la vôtre, fondée il y a 41 ans ?
Au contraire ! Sur le moyen terme, nous aurions pris un risque de ne rien changer. Avec le nom Human Immobilier, nous nous projetons vers l’avenir. Toutefois, nous conservons deux marqueurs forts de notre identité d’origine : le visuel de la cigogne, adossé au nom, qui reste notre racine, ainsi que la couleur bleue, que nous avons voulue un peu plus foncée qu’auparavant.
Pourquoi ce choix d’un nom en anglais ? Avez-vous des velléités de développement à l’international ?
Tout simplement parce que le mot « humain », en français, sonne moins bien. Quant aux marchés internationaux, non ils ne sont pas, pour l’heure, une priorité stratégique. Nous avons, sur le plan du développement, beaucoup à faire en France. J’ajoute qu’à mi-octobre prochain, nos 500 agences immobilières auront fait basculer leur enseigne en adoptant le nouveau nom.
Quels sont précisément vos objectifs pour l’avenir ?
Notre politique de développement s’articule sur deux niveaux. Le premier concerne notre déploiement géographique. Sur ce point, notre volonté est d’atteindre les 1 000 agences immobilières d’ici 5 à 7 ans. Nous sommes aujourd’hui présent sur 1/3 du territoire, avec des places fortes, comme en Gironde, notre berceau.
Pour demain, des villes comme Poitiers, Nantes, Rennes, Vannes, Lorient, Pau, Carcassonne ou encore Clermont-Ferrand, nous intéressent grandement. Mais elles ne sont pas les seules !
Deuxième axe de notre développement : le déploiement de nos services complémentaires et de nos autres métiers, c’est-à-dire : la vente en VEFA, la courtage, la gestion locative, l’immobilier de prestige et l’immobilier commercial.
Quel bilan dressez-vous pour votre activité « transaction » à la clôture de ce premier semestre 2021 ?
Alors que toute la profession a, il faut le noter, bien travaillé, nos performances ont été extrêmement satisfaisantes. A fin août, nous avons enregistré une croissance de notre chiffre d’affaires de 38,3 % par rapport à la période janvier-août de 2020. Ainsi, sur les 8 premiers mois de l’année, nous avons conclu 11 000 ventes, soit une progression de près de 33 % par rapport à n-1.
Pour 2021, nous tablons sur un chiffre d’affaires « Groupe » de 150 millions d’euros (contre 120 millions en 2020), dont 135 millions réalisés par notre pôle « Transactions » (en progression de 25 % versus 2020).
Quel regard portez-vous sur l’évolution du marché de la transaction dans l’ancien ?
La hausse des prix, qui ne fait pas de pause, m’inquiète un peu. Une correction serait la bienvenue. Aussi, on parle souvent des nouveaux acquéreurs, mais on oublie de dire que les Français veulent conserver leur immobilier. Et mécaniquement, cela fait monter les prix. La preuve : en dix ans, le stock de biens à la vente en France a été divisé par 3. Reste que le marché demeure très dynamique car les acheteurs sont là : la volonté de nombreux Français de se constituer un patrimoine immobilier porte le marché.
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