Le promoteur immobilier Groupe Gambetta a réalisé 220 M€ de CA en 2024
En 2024, le groupe Gambetta a réalisé un chiffre d’affaires de 220 M€ pour un résultat net de 9 M€, indique le promoteur, lors de la présentation de ses résultats, le 24 février 2025. Le groupe a signé des promesses de vente pour 1 301 logements et acquis 12 terrains pour la construction de 463 logements.

La stratégie du groupe Gambetta pour faire face à la crise a reposé sur quatre piliers :
• l’appui sur des dispositifs vertueux comme la TVA réduite en zones ANRU, le BRS et la location-accession ;
• le travail en collaboration avec les bailleurs sociaux, avec la réservation de 386 logements en bloc, soit 64 % des réservations du groupe ;
• le travail en collaboration avec les maires en amont des dépôts de permis, afin de concevoir des logements adaptés à la typologie locale des populations (étudiants, familles monoparentales, retraités, travailleurs…). Cette stratégie a permis la sortie de terre de 930 logements en 2024, selon le groupe ;
• la baisse des charges de fonctionnement de la structure afin de l’adapter à la baisse d’activité du groupe. Cette dynamique devrait se poursuivre en 2025 avec la cession d’une partie du parc locatif social du groupe et de ces bureaux à Nantes.
Pour 2025, le groupe vise un objectif de 800 réservations (1 000 en 2028), 17 acquisitions de terrain et le renforcement de son patrimoine locatif intermédiaire et de son offre de BRS, le groupe détenant aujourd’hui 4 800 logements locatifs sociaux.
« Le désir d’achat est toujours là » (Norbert Fanchon)
« La filière est exsangue et sans espoir de véritable rebond à l’horizon 2025, déplore Norbert Fanchon, président du directoire du Groupe Gambetta. En effet, les dispositions du Budget 2025 à l’instar de l’extension PTZ et de l’exonération des droits de succession ne permettront qu’une stabilité du marché. »

« Avec l’érosion du pouvoir d’achat immobilier, des taux d’emprunt élevés et l’alourdissement de la fiscalité, ce sont les ménages aux revenus modestes qui ont le plus souffert. Quant aux promoteurs, ils ont été confrontés aux lourdeurs croissantes de la réglementation, à la complexité accrue de purge des permis de construire et à la disparition des dispositifs d’investissement locatif. »
« En période de crise, devoir acheter un logement plus petit n’est pas une fatalité. Avec le regain de pouvoir d’achat immobilier généré par la baisse des taux amorcée et la hausse des salaires, on a constaté que, dans les opérations avec TVA réduite à 5,5 %, les clients n’achètent pas moins cher. Ils en profitent pour acquérir une pièce en plus. Le désir d’achat est toujours là. En effet, malgré les difficultés rencontrées, 59 % des locataires aspirent à devenir propriétaires de leur résidence principale avant leur retraite. »
« Notre objectif de répartition des ventes pour cette année vise à maintenir l’ADN du Groupe entre accession à la propriété et locatif social, qui seront complétés par le développement d’un parc locatif intermédiaire en propre. »