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Immobilier de prestige : une année 2024 sous le signe de la stabilité chez Emile Garcin

Par Christian Capitaine | Le | Agence immobilière indépendante

A l’occasion du point marché 2024 qu’elle a effectué, mi-décembre, à Paris, l’enseigne immobilière Emile Garcin, positionnée sur le segment haut de gamme, a fait état d’une dynamique commerciale comparable à celle de 2023, enregistrant près de 220 transactions.

Au centre de l’image, Nathalie Garcin, présidente de la maison Emile Garcin. - © D.R.
Au centre de l’image, Nathalie Garcin, présidente de la maison Emile Garcin. - © D.R.

« Un lieu d’exception ». Une nouvelle fois, l’écrin choisi par la maison Emile Garcin pour tenir, le 11 décembre 2024, sa conférence de presse annuelle destinée à faire « un point marché » de l’année écoulée n’a pas dérogé à la règle.

Le bien en question ? L’ancien atelier, bureaux et lieu de réception dans lequel vécut le grand couturier et styliste Karl Lagerfeld, sis rue des Saints-Pères (Paris 7e arrondissement), d’une surface de 290 m2 et au prix affiché de… 10 millions d’euros.

« Une résilience notable malgré les incertitudes économiques »

Devant un parterre d’une vingtaine de journalistes, Nathalie Garcin, présidente d’Emile Garcin Propriétés, a commenté : « Le marché immobilier des biens d’exceptions (sur lequel est positionné le réseau, NDLR) a fait preuve, cette année en France, d’une résilience notable malgré les incertitudes économiques ».

Nathalie Garcin - © D.R.
Nathalie Garcin - © D.R.

Et d’ajouter : « S’agissant de notre maison Emile Garcin, elle a pu s’appuyer sur une dynamique relativement stable, avec des tendances qui ont varié entre les régions. »

Plus en détails, après 221 ventes en 2023, l’enseigne et sa vingtaine d’agences immobilières ont réalisé, cette année, 215 transactions, dont une centaine à Paris et en petite couronne, et alimentées, depuis l’été dernier, par une nouvelle adresse d’exception dans le jardin du Palais-Royal (Paris 1er).

Alors que les biens jusqu’à 2 millions d’euros ont compté pour 70 % de ses volumes de ventes, ceux compris entre 2 et 5 millions d’euros en ont réalisé 28 %. La Maison Emile Garcin a également réalisé 1 % de ses transactions dans la fourchette de prix allant de 5 à 8 millions d’euros, et 1 % au-delà de 8 millions d’euros.

Un été à l’arrêt à cause des Jeux Olympiques

« 2024 restera, surtout à Paris, comme une année atypique, a observé Nathalie Garcin : alors que le premier semestre s’est révélé très dynamique, l’été fut à l’arrêt à cause des Jeux Olympiques ; puis l’activité a ensuite redémarré en septembre ».

Avant de préciser : « Les ingrédients du succès, pour une maison comme la nôtre, sont restés inchangés : bien maîtriser son terrain et se démarquer de ses concurrents avec les services que l’on apporte à nos clients. »

Par secteur géographiques, le marché parisien a enregistré, chez Emile Garcin en 2024, une demande « croissante », liée à « la position de la capitale comme étant un pôle culturel et économique, notamment pour les appartements haussmanniens et les hôtels particuliers », a observé Nathalie Garcin.

Parmi les quartiers les plus prisés de Paris des porteurs de projets immobiliers, citons les 1er, 6e, 7e, 16e arrondissements, ainsi que le quartier du Marais.

Le retour en force des Américains

Si la clientèle des acquéreurs est demeurée, pour le réseau cette année, majoritairement française (à hauteur de 65 %), il a aussi pu compter sur « un retour en force des Américains à Paris et en Provence », a observé sa présidente.

Enfin, « les investisseurs étrangers, notamment en provenance de Belgique, d’Italie et d’Allemagne ont continué d’alimenter la demande sur des marchés tels que la Bretagne, la Normandie, les Cévennes ou encore la Côte d’Azur  », a-t-elle ajouté.

Des prix toujours en hausse

Du côté des prix, et alors que les notaires de France viennent d’annoncer une baisse, tous segments de marché confondus en France, de 3,9 % sur les neuf premiers mois de 2024, « une légère hausse  » a été constatée chez Emile Garcin, à Paris, sur la Côte d’Azur et dans certaines régions montagneuses.

« Les biens d’exception ont vu parfois des augmentations significatives, a-t-on constaté au sein du réseau, soutenues par une demande constante et régulière, mais surtout un manque de biens indéniable. »

« L’année 2024 a été marquée, pour la maison Emile Garcin, par de nombreuses opportunités et réussites, témoignant de la résilience et de la solidité du marché de l’immobilier de luxe, y compris dans un contexte où certains clients préfèreraient adopter une attitude d’observation face aux dynamiques politiques et économiques », a-t-on conclu chez Emile Garcin.