Mobilim, le nouveau réseau d’agences immobilières mobiles
Par Christian Capitaine | Le | Agence immobilière indépendante
La première agence de ce nouveau modèle de réseau immobilier mobile investira, début 2025, le parvis du centre commercial Auchan Nantes (44). Entreprise de l’ESS (Économie sociale et solidaire), Mobilim, qui propose un forfait unique dans le cadre d’un mandat exclusif, ambitionne de déployer une quinzaine d’agences à horizon 2029. Thomas Pieters, son fondateur, expose les points clés du concept.
« Proposer un changement de paradigme. Créer un réseau d’agences immobilières d’un nouveau genre ». Thomas Pieters, 47 ans, ancien publicitaire, en demeure convaincu : il est encore possible de disrupter le marché de la transaction immobilière.
Comment ? D’une part, « en innovant non pas sur le plan technologique, mais sur le plan social. Par exemple, tous les collaborateurs du réseau seront salariés », poursuit-il. D’autre part, « en réconciliant les Français et les agents immobiliers. Les démarches commerciales intrusives, nous n’en ferons pas. Nos compatriotes n’en veulent plus. »
« Etre visible là où sont les gens »
Pour aller au-devant de la clientèle et nouer, avec elle, ce « relationnel différent », Mobilim a choisi de déployer ses agences physiques en s’appuyant sur un concept de structures mobiles pour se rendre « là où sont les gens », reprend Thomas Pieters.
C’est-à-dire dans les centres commerciaux « qui deviennent nos sites hôtes et qui sont, en journée, parmi les plus fréquentés de l’espace public ».
Installées sur les parvis desdits centres commerciaux, au niveau des entrées pour les piétons, ces agences immobilières, éco-conçues et homologuées « caravanes », seront ouvertes 5 jours par semaine, du mardi au samedi.
Aussi, « en tant qu’entreprise de l’ESS (Économie sociale et solidaire), il nous faut générer plus de revenus. C’est la raison pour laquelle nous allons habiller nos agences de publicités dont les annonceurs seront à la fois responsables et écologiques », ajoute le créateur de Mobilim.
Au rang des autres marqueurs forts qui inscrivent l’entreprise au cœur de l’ESS, citons également :
- Sa « gouvernance démocratique », composée d’un comité de pilotage stratégique intégrant l’ensemble des parties prenantes : clients, partenaires (mobilité, implantation, métier, financier…), salariés etc.
- Sa « lucrativité limitée », qui « impose le respect des 3 principes de gestion ESS, dont au moins 50 % des bénéfices affectés au report bénéficiaire et aux réserves obligatoires », expose Thomas Pieters.
Un forfait exclusif à 7 490 euros TTC
Du côté de son business modèle, Mobilim propose deux forfaits. Un premier, le « Forfait Mobilim », exclusif, à 7 490 euros TTC ; et un second, le « Mandat Simplim », simple, à 3,78 % TTC, avec un plancher à 8 790 euros TTC et un plafond à 17 955 euros TTC.
« Nous accompagnons également nos prestations, pour nos clients vendeurs, d’un module de coaching, à 749 euros sur deux mois, poursuit le créateur de Mobilim, complété par une option « visites » à 590 euros. »
Les agences Mobilim seront tenues par deux agents commerciaux : un professionnel aguerri, avec au moins dix années d’expérience dans la transaction immobilière, et un second, avec un profil junior. « L’objectif de cette équipe transgénérationnelle est qu’elle soit complémentaire », relève Thomas Pieters.
La première structure mobile du réseau prendra place début 2025 sur le parvis du centre commercial Auchan Nantes Saint-Sébastien (44). « Notre ambition est de compter, à horizon 2025, 15 agences dans la métropole de Nantes, poursuit le fondateur, chaque structure pouvant potentiellement réaliser une quarantaine de ventes par an. »
Levée de fonds : objectif, 281 000 euros
Mobilim a été lancée via une première phase de levée privée « réussie », soit 44 investisseurs et 13 000 euros réunis. Pour se renforcer, Mobilim a ouvert au grand public une campagne afin de financer ses deux premiers exercices.
Cette levée de fonds, réalisée avec le soutien de la plateforme d’investissement participatif We Do Good et ouverte jusqu’au 14 décembre 2024 à 23h00, vise un montant de 281 000 euros, avec un seuil plancher à atteindre de 40 000 euros.
« Pour l’heure, nous sommes dans les clous : nous avons déjà récolté 30 000 euros », indique le fondateur-dirigeant. Aux derniers investisseurs de se mobiliser rapidement !