Les Villas : digital, mais pas virtuel !
Par Christian Capitaine | Le | Réseau de franchisés
Rayonnant, depuis son lancement en 2018, autour de Bordeaux, la franchise Les Villas vient d’inaugurer deux nouvelles unités à Perpignan et Narbonne. La fondatrice du réseau, Perrine Gautheron, dresse le bilan d’une année 2020 qui l’a confortée dans son choix de s’appuyer, pour se développer, sur le marketing digital.
Quel bilan dressez-vous pour votre activité en 2020 ?
Au terme de l’année écoulée, nous avons, tout d’abord, été confortés dans nos convictions. 2020 nous a confirmé que l’agence physique, sur notre segment, semble bel et bien dépassée. Et, qu’en conséquence, le développement via le digital, élément-clé de notre concept, est un fort générateur de business. A cet égard, la crise sanitaire que nous avons traversée s’est révélée, pour notre profession, un accélérateur de mutation vers le numérique.
Au final, nous avons enregistré, en 2020 chez Les Villas, grâce notamment à un début juin euphorique, une légère croissance de notre chiffre affaires dans un marché, lui, proche, selon les estimations, de -6 %.
Quels facteurs vous ont permis de mieux résister que le marché ?
Cette meilleure résistance s’explique par les fondamentaux qui constituent notre concept. A savoir, d’abord, le marketing digital. Mais attention : « digital », ne veut pas dire « virtuel » ! Nous restons très proches de nos clients. Ce « pilier digital » nous est bénéfique sur plusieurs points : il nous permet, premièrement, de ne pas avoir de frais fixes élevés et, deuxièmement, de nous appuyer, uniquement, sur des bureaux avec des plages horaires d’ouverture très larges - et non pas des agences immobilières qui ont pignon sur rue.
Aussi, si nous avons mieux performé que le marché, c’est grâce à notre positionnement sur le plan de l’offre, c’est-à-dire le segment porteur des grandes maisons familiales haut de gamme. Sur ce point, rappelons ce qu’est une villa : il s’agit d’une maison de surface imposante, entourée d’un jardin, au cœur d’un environnement résidentiel ou de villégiature.
Les profils de vos clients, et leurs attentes, ont-ils évolué avec la crise sanitaire ?
Les profils n’ont pas fondamentalement changé. Côté vendeurs, ils sont majoritairement constitués de familles qui ont été mutées ou de couples dont les enfants sont partis et qui souhaitent acquérir un plus petit logement.
Côté acquéreurs, on trouve, là-aussi, des familles qui ont été mutées ou bien qui sont en quête d’une maison plus grande, avec pourquoi pas une piscine. En revanche, les critères qui définissent leurs choix ont, eux, évolué avec la crise. Aujourd’hui, eu égard au développement du télétravail, ils veulent non seulement un espace bureau, mais en plus la fibre.
Aussi, alors qu’hier ils souhaitaient être en priorité proche des transports, ils sont désormais prêts à s’en éloigner pour avoir un plus grand jardin. Enfin, ils recherchent des lieux calmes, et sont moins portés qu’auparavant sur les questions liées à la configuration des pièces de la villa.
Au niveau des prix, avez-vous observé des évolutions sur votre secteur géographique ?
Non, nous n’avons pas observé de grands changements au niveau des prix. En revanche, nous constatons toujours un allongement des durées de ventes de nos biens, ainsi qu’une propension plus forte, côté acquéreur, à la négociation.
Comment s’est développée votre franchise depuis votre lancement et quels sont vos objectifs ?
Après avoir lancé le concept Les Villas, début 2018, en intégré à Bordeaux, nous avons ouvert un bureau, à l’automne 2020, dans le bassin d’Arcachon, dirigé par Maeva Mathieu. Puis, nous venons tout juste d’inaugurer, début 2021, deux nouvelles unités, à Perpignan et Narbonne avec à leur tête Framboise Perrier. Quant à nos objectifs, ils restent inchangés : compter, d’ici trois ans, dix franchisés. Un point important : notre concept est déclinable partout en France, atour des grandes villes.