« Nos agents réalisent en moyenne six ventes par mois » (Nicolas Gay, CEO de Welmo)
Par Christian Capitaine | Le | Réseau de mandataires
L’agence immobilière en ligne Welmo, fondée en 2016, poursuit son ascension. Après avoir bouclé près de 1 000 transactions en 2019, elle table sur un doublement de son activité pour 2020. Rappel des éléments-clés de son fonctionnement avec son CEO et co-fondateur, Nicolas Gay, et bilan d’activité de ces dernières semaines, marquées notamment par la période de confinement.
Créée en 2016, Welmo revendique le statut de « première agence immobilière française en ligne ». L’idée-force de son concept ? : « Repenser le métier d’agent immobilier en automatisant la grande majorité des process à faible valeur ajoutée, explique Nicolas Gay, son co-fondateur et CEO. Nous permettons ainsi à nos agents de se concentrer sur un vrai accompagnement personnalisé auprès de leurs clients et d’augmenter considérablement leur volume de vente ». Et d’ajouter : « Cela nous permet de repenser le service apporté aux propriétaires vendeurs avec des outils technos et d’apporter plus de transparence pour pouvoir augmenter les taux de transformation. »
Et force est de constater que le concept plaît ! La preuve : après avoir bouclé près de 1 000 transactions en 2019, « nous visons, cette année, les 1 500 à 2 000 projets immobiliers et tablons, cette année, sur une multiplication par 2,5 de notre chiffre d’affaires », poursuit-il. Avant d’ajouter : « 80 % des biens qui nous sont confiés sont vendus par nos soins, et 35 % des ventes que nous réalisons sont issues de la recommandation. »
Trois offres distinctes pour les vendeurs
Pour s’attacher les services de Welmo, le prix de départ, pour un vendeur, est de 990 euros. Cette prestation de services (qui génère 10 % de l’activité de l’entreprise) comprend l’estimation du bien - réalisée possiblement par visio-conférence - les prises de vues, la visite virtuelle en 3D, la réponse aux appels, l’organisation des visites - celles-ci restent à la charge du propriétaire -, la sélection des acheteurs et la publication des annonces sur les portails. « Dans ce cas de figure, nous n’intervenons pas dans les négociations et ne mettons pas en relation les protagonistes de la transaction avec les notaires », précise Nicolas Gay.
Car pour bénéficier de ces deux services, deux offres supplémentaires sont désormais proposées aux vendeurs : soit un mandat exclusif (60 % du CA de l’entreprise), avec le prélèvement d’une commission de 1,5 % sur le prix du bien ; soit un mandat simple (30 % de son CA), dont le montant de la commission atteint 2,5 % du prix de vente. Welmo, en qualité cette fois de marketplace, compte également une autre source de rêvenus : celle provenant de prestataires, qu’ils évoluent sur des secteurs tels que le mobilier (à l’exemple du site made.com), du courtage, des travaux d’agencement et d’architecture ou de déménagement. « Si les acheteurs font appel à nos partenaires-prestataires, nous prélevons, aux fournisseurs, 10 % du montant des achats », précise Nicolas Gay.
Un besoin de 200 agents supplémentaires
Née à Paris, l’agence Welmo réalise encore dans la Capitale l’essentiel de son volume d’affaires (à hauteur de 40 %). Les 60 autres pourcents étant répartis entre l’Ile-de-France (30 %) et les autres grandes villes de l’Hexagone (30 %). « Fort de notre croissance, nous recrutons depuis le début du mois de mai des agents dans toute la France, environ 200 », indique le CEO. Et pour les convaincre de rejoindre le réseau, ses co-fondateurs ont argument redoutable : « Nos mandataires réalisent en moyenne six ventes par mois », affirme Nicolas Gay. Et ce dernier de préciser : « Pour rejoindre Welmo, il n’est pas nécessaire d’avoir une grande expérience dans l’immobilier. En revanche nous requérons une appétence pour les outils digitaux, une forte empathie pour les clients et un goût prononcé pour les nouveaux challenges. »
500 projets confiés entre le 4 avril et le 11 mai 2020
Dans quelles conditions l’agence en ligne Welmo a-t-elle traversée cette crise pandémique ? « A partir du confinement, et ce pendant trois semaines, nous n’avons pas réalisé de business. Mais dès le 4 avril, notre activité est repartie, contrairement à celles des réseaux physiques qui sont restées à l’arrêt », observe le CEO. Ainsi, entre le 4 avril et le 11 mai 2020, ce sont plus de 500 projets de ventes qui ont été confiés à Welmo. Résultat des courses : « Nous avons réalisé une cinquante de ventes », énumère-t-il.
Nicolas Gay poursuit : « Depuis le 11 mai et le déconfinement, c’est le feu ! Nous enregistrons un nombre de demandes de visites record, qui va au-delà de celui que nous connaissions avec le confinement. En conséquence, les mois de juin et de juillet 2020 devraient se révéler très porteurs sur le plan des affaires. »