Le Salon national de l’immobilier continue de tenir ses promesses
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La 31e édition du Salon national de l’immobilier, qui s’est déroulée du 3 au 6 avril à Paris, a rassemblé, 23 000 visiteurs et 200 exposants. Même si elles sont, d’année en année, de moins en moins nombreuses, les agences immobilières continuent de considérer ce rendez-vous comme une opportunité de rencontrer de nouveaux clients
Clap de fin pour le Salon national de l’immobilier ! La 31e édition, qui s’est tenue la semaine dernière au Parc des expositions de Paris, a attiré près de 23 000 porteurs de projet. Parmi les 200 exposants, une vingtaine d’agences immobilières participaient au rendez-vous annuel, aux côtés de promoteurs, constructeurs de maisons individuelles, gestionnaires de patrimoine, banques et organismes de financement… Comme chaque année depuis cinq ans, l’agence parisienne Pierre de Taille, dirigée par Henri Plessier, a tenu à participer. « Ce salon constitue une opportunité de rencontrer de nouveaux clients et de prendre le pouls du marché dans d’autres secteurs géographiques que le nôtre », précisait l’équipe, le vendredi après-midi. Christine Perrissel, directrice de l’agence Etoile, à Paris, tenait également un stand. « Nous participons au salon depuis une dizaine d’années pour donner de la visibilité aux biens que nous avons dans notre portefeuille. Cet évènement nous permet de toucher des particuliers qui n’osent pas pousser les portes d’une agence immobilière. Je regrette toutefois qu’il n’y ait pas davantage de professionnels de l’immobilier », expliquait-elle. Pour Olivia Milan, directrice du salon, les agents immobiliers constitue une cible difficile à toucher. « Les salons ne sont plus considérés comme un moyen de communication privilégié pour les agences, qui disposent d’équipes commerciales plus restreintes que les constructeurs », confie-t-elle.
Quel avenir pour les salons ?
La 31e édition de ce rendez-vous est l’occasion de s’interroger sur l’avenir des salons dans la sphère de l’immobilier. Ont-ils encore leur place alors que les particuliers privilégient massivement Internet comme canal de recherche ? Oui, répond, sans hésiter Olivia Milan. Pour elle, les nouveaux comportements des consommateurs encouragent l’équipe organisatrice à se renouveler. « Les visiteurs sont aujourd’hui mieux informés. Grâce à Internet, ils connaissent davantage les avantages et les inconvénients de l’immobilier neuf et ancien et sont donc plus précis dans leurs questions. Toutefois, le contact humain reste indispensable. C’est la raison pour laquelle, cette année, un village d’experts a été installé. Il a permis aux futurs acquéreurs de bénéficier de consultations gratuites avec des fiscalistes, notaires, architectes, banquiers », explique-t-elle. Cette nouvelle édition, durant laquelle une cinquantaine de conférences a été organisée, a enfin permis aux professionnels de l’immobilier d’entrevoir un frémissement du marché. « L’an dernier, nous avions perdu les investisseurs dans notre visitorat. Cette année marque leur retour, ce qui augure une éventuelle reprise du marché », selon elle. Autre indicateur intéressant : durant les quatre jours du salon, outre la thématique du home staging, celles du financement et de la gestion du patrimoine ont été sur toutes les lèvres. Preuve en est que les particuliers semblent de nouveau prêts à investir.
Aurélie Tachot