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985 000 transactions sur un an

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Les indicateurs du marché de l’immobilier sont une nouvelle fois au vert. Le nombre de transactions va battre un nouveau record, les prix n’ont jamais été aussi hauts, les taux d’intérêts se maintiennent à un niveau très bas, les acheteurs pensent que la pierre est toujours une valeur refuge. Voici les principaux enseignements de la dernière conférence de presse de la Fnaim le 3 juillet dernier à Paris

985 000 transactions sur un an - © D.R.
985 000 transactions sur un an - © D.R.

« Avec 985 000 ventes réalisées sur 1 an au 31/03/2019, le dynamisme de l’activité de l’immobilier ancien n’a jamais été aussi élevé », reconnaît Jean-Marc Torrollion, le président de la Fnaim. « Nous anticipons 990 000 ventes en 2019, soit une progression de 2,6 % des transactions par rapport à 2018. Un niveau record ! » Les acheteurs profitent toujours de conditions d’emprunt rares. Les taux d’intérêt se maintiennent à des niveaux historiquement bas : 1,29 % en moyenne en mai 2019, d’après l’observatoire Crédit Logement/CSA.

S’agissant de la photographie du marché de l’immobilier ancien, la valeur du m² s’est encore accrue, à un rythme moindre toutefois. Sur la France entière, le prix du m² s’établit à 2 646 €, en progression de 2,3 % par rapport à la même période de 2018. La statistique faisait alors apparaître un bond de 4,3 % par rapport à 2017.  Mais attention, ce prix au m2 global traduit de grandes disparités. Dans la capitale, le prix du m² pour les appartements atteint 9 840 €, +4,6 % (+6 % en 2018). La valeur est de 5 838 € en région parisienne, 2 723 € dans le reste de la France. Le pouvoir d’achat fait le grand écart. Pour un budget médian de 160 000 €, il n’est possible d’acquérir que 16 m² à Paris, contre 76 m² à Orléans. Des métropoles régionales affichent un dynamisme au 31/03/2019 au-dessus de la moyenne, comme Nantes où les prix ont décollé de 8,2 %, Lyon (5,7 %), Dijon (3 %). A Ajaccio, ils ont reculé de 1,4 %.

Sur les investisseurs, même dans les villes où les prix montent en flèche, les rendements locatifs demeurent attractifs. À Marseille, les loyers procurent un rendement locatif brut moyen de 6,4 %. A Paris, en dépit des prix records à l’acquisition, le rendement atteint 3,7 %. Un taux d’autant plus appréciable que, parallèlement, l’inflation, à mai 2019, s’est établie à 0,9 % et que si l’on considère les placements préférés des Français, le livret A affiche un taux de rendement de 0,75 % et les fonds en € des contrats d’assurance-vie 2,1 %. 

Le rapport Nogal

La Fnaim a aussi profité de cette conférence pour donner son avis sur le rapport du député Mickaël Nogal, présenté le 18 juin dernier au Premier ministre. Celui-ci rassemble 37 propositions visant à sécuriser la mise en location des logements et améliorer les relations entre les bailleurs et les locataires.

« Des propositions restent à améliorer. L’établissement d’une grille de vétusté ou de la prise en charge des loyers et charges impayés par les agents immobiliers vont dans le sens des propositions faites par la Fnaim. Le rapport aurait pu, par exemple, aller plus loin avec la mise en place d’un fichier national des incidents de paiements comme en disposent les banques », indique Jean-Marc Torrollion. La Fnaim ne cautionne pas « en l’état le projet de centralisation du dépôt de garantie. Cela peut être un mauvais signal envoyé aux bailleurs. Il aurait été plus clair et sécurisant pour l’ensemble des acteurs que les dépôts de garantie soient centralisés par les agents immobiliers, réels tiers de confiance. »

La Rédaction