Investissement : Paris, ville la plus recherchée au monde
Par Christian Capitaine | Le | Réseaux-franchise
En 2019, « La Ville Lumière » a détrôné Hong Kong au palmarès des agglomérations les plus recherchées au monde par les plus grandes fortunes de la Planète pour investir dans l’immobilier, nous apprend l’édition 2020 du Global Property Handbook, étude publiée par le réseau d’immobilier de prestige Barnes International.
Le monde comptait, l’an passé, 265 490 personnes dont le patrimoine s’élevait à au moins 30 millions de dollars. « Ce sont ces ultra-fortunés qui guident l’immobilier international haut de gamme », rappelle Thibault de Saint Vincent, président de Barnes International, réseau spécialisé dans l’immobilier de prestige. Et vers quels horizons se sont tournés, en 2019, leurs investissements dans la pierre, qui ont pesé, en moyenne, pour 6,6 % du montant total de leurs actifs ?
Londres sort du top 5 mondial
En tête du classement mondial des villes a figuré… Paris ! « C’est la grande surprise du Global Property Handbook 2020, notre étude annuelle », commente Thibault de Saint Vincent. Il précise : « Malgré les grèves et la crise des Gilets jaunes, la capitale française est devenue, l’an dernier, la ville préférée des clients internationaux pour investir dans l’immobilier, devant New York, Tokyo, Los Angeles et Hong Kong. » Jouissant, poursuit-il « d’une bonne image à l’international, Paris a aussi bénéficié du Brexit qui a poussé nombre d’investisseurs à s’intéresser à d’autres villes que Londres, qui est sorti du top 5 des villes les plus prisées par les ultra-fortunés. » Trois autres leviers ont permis au marché immobilier parisien de demeurer soutenu, selon Barnes International : le développement du Grand Paris, la perspective des Jeux Olympiques de 2024 et des taux d’intérêt toujours aussi bas.
26 000 le m2 près du Panthéon
Au rang des arrondissements de la Capitale les plus recherchés citons, côté « Rive gauche », les Ve , VIe et VIIe (avec des prix au m2 qui ont pu atteindre, par quartier, notamment place du Panthéon les 26 000 euros…), puis, sur la « Rive droite », les arrondissements familiaux historiques (VIIIe, XVIe et XVIIe). Pour ce type de biens parmi les plus haut de gamme, « les acheteurs américains et sud-américains ont effectué leur grand retour sur le marché parisien », note-t-on chez Barnes International, alors que dans les quartiers les plus chers de Paris, « la clientèle internationale a dans son ensemble dépassé les 50 %. » Quant à l’activité de Barnes International dans la Capitale et en région parisienne, « nous avons réalisé une augmentation du nombre de nos ventes de 5 % par rapport à 2018, soit 1 179 transactions, pour un chiffre d’affaires en progression sur le même périmètre de 13 % », précise Thibault de Saint Vincent. A l’horizon 2023, le nombre d’ultra-fortunés dans le monde aura progressé de 33 %. Ce qui présage, pour Barnes International, de solides perspectives de croissance pour les années à venir…