Paroles d’agent - « La 3D a un impact incroyable sur les vendeurs »
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MAX’Immobilier s’est installé à Ajaccio en 2008, sur un secteur jusque-là dominé par plusieurs agences historiques. Récemment, elle a testé pour la première fois une prestation de visite 3D pour un des biens de son portefeuille. Une pratique encore peu répandue dans l’ancien, qui a convaincu l’équipe…
RhinovMAX’Immobilier s’est installé à Ajaccio en 2008, sur un secteur jusque-là dominé par plusieurs agences historiques. Pour se différencier des concurrents et conquérir des parts de marché, elle mise sur l’innovation technologique. Récemment, elle a testé pour la première fois une prestation de visite 3D pour un des biens de son portefeuille. Une pratique encore peu répandue dans l’ancien, qui a convaincu l’équipe.
L’agence ajaccienne s’est fixé une règle : rentrer uniquement des mandats exclusifs. « Max Immobilier propose un site web bien référencé, une vitrine en centre-ville, des emailings, des campagnes dans la presse locale, etc. Les nouvelles technologies sont un argument supplémentaire pour négocier les exclusivités » explique Luc-Vincent Rocchetti, un des agents de l’équipe. En tout, MAX‘Immobilier compte 8 salariés, dont un responsable des nouvelles technologies. « Quand l’agence entre un mandat, notre collègue est chargé de faire un reportage photo du bien en HDR. Il réalise également un plan de l’appartement ou de la maison au travers de l’application Magic Plan » indique Luc-Vincent Rocchetti. L’agence serait la seule de la région à avoir mis en place de tels outils : un vrai plus en termes d’image selon elle.
Une expérience 3D prometteuse
Friande de nouveautés technologiques, MAX’Immobilier a rencontré MyCloud3D par l’intermédiaire de sa page Facebook. Cette start-up française a développé une solution très innovante de visite virtuelle en temps réel, initialement conçue pour l’immobilier d’entreprise. Au départ, l’agence admet avoir eu quelques réticences face au prix d’une telle prestation - 840 euros pour un bien dans l’ancien - avant de se décider de tenter le coup pour mettre en valeur un bel appartement en vente dans la baie d’Ajaccio. « Nous avons fourni des photos et des plans du bien. 24 heures après, la visite 3D était validée et diffusée sur tous nos supports de communication » observe l’agent. L’intérêt des acheteurs aurait été immédiat. Ils peuvent en effet visiter virtuellement l’appartement en se déplaçant avec les flèches multidirectionnelles de l’ordinateur. « La 3D a aussi un impact psychologique incroyable sur nos nouveaux clients vendeurs. On peut leur montrer très concrètement ce qu’on est capable de faire pour eux s’ils nous font confiance » se félicite Luc-Vincent Rocchetti.
Une pratique bientôt généralisée ?
MAX‘Immobilier qui avait déjà recours régulièrement à la 3D pour les programmes neufs suit désormais de près l’évolution de ce marché pour l’ancien, avec l’arrivée d’acteurs comme Drawbotics ou Rhinov. « Il y a tellement de nouvelles offres qu’il est parfois difficile de suivre et de faire la part des choses. Nous sommes toutefois convaincus que ces nouveaux outils sont porteurs. Nous avons donc mis en place des réunions en interne pour en discuter. Au regard des tarifs actuels, nous continuerons à utiliser la 3D pour des biens plutôt haut de gamme. Si demain les offres se démocratisent, on pourra alors imaginer des visites virtuelles pour des biens de moindre standing », conclut Luc-Vincent Rocchetti.
Gaëlle Fillion