Le réseau Laforêt recrute à tour de bras !
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Comme les réseaux Nestenn et Stéphane Plaza Immobilier, Laforêt est en pleine phase d’accélération. L’enseigne, qui dénombre près de 700 agences et 3000 collaborateurs, envisage de pourvoir 1000 postes ces prochains mois. Pour y parvenir, le réseau consolide son offre de formation autour de parcours diplômants et de modules axés sur les soft skills
Laforêt entre dans une phase active de recrutement. L’enseigne, qui appartient à la holding Arche, également propriétaire de Citya, cherche à embaucher 1000 personnes en France, notamment des conseillers immobiliers de vente et location, des managers, des professionnels de la gestion locative, du syndic de copropriété… L’objectif est notamment d’anticiper la phase de départs de directeurs d’agences présents depuis le lancement de l’enseigne il y a 27 ans, donc amenés à céder ou transmettre leur entreprise. « Chaque année, nous recevons 30 000 candidatures, ce qui nous permet de faire face à notre turnover naturel, mais aussi de développer de nouveaux segments de marché. En 2019, nous aimerions poursuivre la diversification de nos métiers et nous renforcer dans l’administration de biens », explique Yann Jéhanno, président de Laforêt. Si le réseau formule de grandes ambitions de recrutement, il ne souhaite toutefois pas ouvrir un volume faramineux d’agences. « Notre objectif n’est pas d’empiler des points de vente. Nous accompagnons l’évolution démographique des villes, en ouvrant de nouvelles agences et en en déplaçant certaines ». En 2018, 75 nouveaux contrats de franchise ont ainsi été signés, aboutissant sur l’ouverture de 27 agences. Le volume de vente du réseau a ainsi progressé de 3 % par rapport à 2017. Cette année, il a été à l’origine de 30 000 transactions et de 33 000 biens gérés.
Un accent sur les formations en savoir-être
Comme beaucoup de réseaux, Laforêt recrute désormais des professionnels de l’immobilier, non des novices. « A l’origine, 90 % des personnes qui nous rejoignaient étaient des cadres en reconversion. Aujourd’hui, ils ne représentent qu’un tiers de nos recrues, au même titre que les agents indépendants et que les négociateurs immobiliers souhaitant ouvrir leur propre agence », explique Yann Jéhanno. Pour autant, Laforêt assure ne pas baisser sa garde sur le volet formation. Au contraire. Créée dès 1995, son école de vente ne propose désormais que des parcours de formation certifiants, qualifiants ou diplômants en vente, gestion locative, immobilier commercial, management… En septembre dernier, le réseau a par exemple créer une formation diplômante de niveau 2 (équivalent à un Bac+3/4), en partenariat avec l’école de commerce Audencia, permettant d’obtenir simultanément les trois cartes professionnelles nécessaires pour exercer les activités de transaction immobilière (carte T), gestion immobilière (carte G) et syndic (carte S). « Cette année, nous avons formé 800 personnes à distance. Suite aux lois Alur et Elan, nous avons mis l’accent sur les formations de mises à niveau réglementaires. Maintenant, nous allons donner de la place aux formations sur le savoir-être », précise-t-il. Un autre challenge attend le réseau Laforêt en 2019 : la poursuite de la digitalisation de son métier. « Sur le volet digital, nous souhaitons digitaliser les dernières étapes de notre parcours clients. Nous travaillons notamment sur la prise de RDV de visites en ligne ainsi que la rédaction d’annonces automatisée », conclut Yann Jéhanno.
Aurélie Tachot