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« Notre objectif : réaliser 200 millions d’euros de CA en 2020 » Olivier Colcombet, directeur général, Optimhome

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OptimHome a été crée à Sophia Antipolis en 2006 par Frédéric Pitout. En moins de 7 ans, ce réseau de mandataires est devenu l’un des acteurs incontournables de l’immobilier en France avec un chiffre d’affaires en 2013 de 40 millions d’euros pour 5 700 ventes

« Notre objectif : réaliser 200 millions d’euros de CA en 2020 » Olivier Colcombet, directeur général, - © D.R.
« Notre objectif : réaliser 200 millions d’euros de CA en 2020 » Olivier Colcombet, directeur général, - © D.R.

 

En septembre 2011, Artémis, la holding de la Famille Pinault, prit le contrôle d'OptimHome. Artémis possède entre autres des participations dans Kering (le nouveau PPR), Le Point, Le stade Rennais… et Capi France, racheté aussi en septembre 2011.

 Fin août 2013, sans surprise, Frédéric Pitout annonçait son départ de la société qu’il avait créée. Artémis a alors recruté un nouveau directeur général : Olivier Colcombet. Agé de 47 ans, ce dirigeant dynamique a fait l’essentiel de sa carrière dans le jeu vidéo. Ancien directeur des filiales Europe du sud du géant Electronic Arts, il était depuis 2009 directeur général adjoint finance et directeur des filiales internationales chez Namco Bandai, acteur mondial de la commercialisation de jeux vidéo.

Une nouvelle ère s’ouvrait alors pour OptimHome. 

Les premiers changements insufflés par le nouveau dirigeant apparaissent aujourd’hui. L’occasion alors d’une rencontre avec Olivier Colcombet. le nouveau DG nous présente ses objectifs ambitieux pour OptimHome et nous explique la stratégie qu’il met en place pour les atteindre.

Comment passe-t-on du monde des jeux vidéo à celui de l’immobilier ?

Ces deux mondes ne sont pas si éloignés. Dans le jeu vidéo, nous avons vécu la révolution de la dématérialisation. Le modèle économique a été totalement transformé en passant de la vente de jeux sous forme de CD à celui de la vente d’abonnement en ligne. L’immobilier aujourd’hui vit à son tour une révolution digitale d’une ampleur aussi forte.

Dans mon expérience précédente, j’ai dirigé aussi un développement international très soutenu, passant d’une présence dans 5 pays à une présence dans plus de 60 !  Le succès a été possible parce que j’ai mis en place une stratégie globale qui tenait compte des spécificités locales. Le défi est similaire chez OptimHome. Pour devenir un leader national et européen, il nous faut une marque forte avec des présences locales adaptées.

Pourquoi avoir changé récemment d’identité visuelle ?

L’une de nos priorités est de construire une marque très forte.  Une marque avec une grande notoriété va nous aider à décrocher des mandats, à attirer des acquéreurs et à recruter de bons mandataires. Pour installer encore plus notre marque, nous allons investir cette année plus d’un million d’euros en communication.

Ce repositionnement passait par une nouvelle identité visuelle plus qualitative et par une forte campagne de publicité TV qui va commencer dans les prochaines semaines. 2 spots passeront régulièrement pendant 6 semaines sur les chaines de France Télévisions et BFM TV.

Quels arguments mettez vous en avant pour recruter de nouveaux mandataires ?

Nous apportons une attention toute particulière à nos process de recrutement. C’est la clé de nos succès futurs. Notre but est clair : recruter les meilleurs talents. Une équipe de 7 personnes à notre siège est dédiée uniquement à cette tache avec une approche très qualitative.

Plusieurs arguments séduisent nos futurs collaborateurs. Déjà, notre dynamisme avec notre campagne TV, est un gage de succès pour eux. Nous faisons ensuite des efforts remarquables en matière de formation et d’accompagnement. 

Enfin, nous innovons constamment pour donner à nos mandataires  les meilleurs outils pour travailler. Notre nouveau logiciel de transaction, lancé dans quelques jours, sera en avance sur son temps. Et un tout nouveau site Web, très moderne, sera mis en ligne en juin. 

Vos mandataires arrivent-ils à vivre normalement malgré la crise ?

Tout à fait.  Nous ne sommes pas dans une approche quantitative. Nous recrutons des talents qui réussiront sur leur marché et gagneront très bien leur vie. Le revenu moyen par mandataires est aujourd’hui de 40 000€ TTC. Il faut savoir aussi que le statut d’indépendants de nos collaborateurs leur permet de déduire de nombreuses charges comme l’abonnement téléphonique, les frais de déplacements…

Nous sommes réellement dans un modèle gagnant-gagnant, plus ils gagnent, plus nous gagnons.

Où en est votre développement international ?

En 2013, nous avons ouvert des bureaux dans trois pays européens : le Portugal, l’Allemagne et l’Angleterre.

Toute l’organisation juridique est en place et nous comptons aujourd’hui entre 30 à 40 agents par pays. L’objectif est d’atteindre 100 mandataires par pays d’ici la fin de l’année. Le modèle est très bien accueilli et nous adaptons nos offres à chaque marché. C’est passionnant de s’adapter aux spécificités de chaque pays. Nous avons la chance d’avoir une entreprise à taille humaine permettant d’être réellement à l’écoute de nos mandataires et d’être très réactif.

Nous profitons ainsi du meilleur des deux mondes. Nous avons le soutien d’un groupe puissant nous donnant une vision à long terme tout en ayant la souplesse d’une start-up.  Cet atout allié à la révolution digitale du marché de l’immobilier, nous permet d’avoir des objectifs ambitieux. Nous avons pour ambition de réaliser 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 : 100 millions en France et 100 millions à l’international.

Laurent Pilliet