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Transactions immobilières : 1,2 million de ventes sur 12 mois glissants (baromètre Fnaim-Clameur)

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Alors que les prix des maisons ont affiché une hausse moyenne de 8,5 % sur la période, 1,2 million de ventes ont été enregistrées, en France, sur 12 mois glissants, entre juin 2021 et juin 2022.

A Paris, le prix des maison baisse (-2,7 %) - © Ikory
A Paris, le prix des maison baisse (-2,7 %) - © Ikory

Tels sont certains constats du baromètre mensuel de l’immobilier de la Fnaim réalisé avec l’observatoire Clameur, publié en octobre 2022, sur l’état du marché locatif et de la transaction dans 70 villes et l’ensemble des départements et régions en France métropolitaine (prix, ventes, évolution de l’offre et loyers).

Selon le baromètre, le marché du logement semble se modérer. En lien avec la hausse des taux, les prix ralentissent depuis avril. Ils sont en hausse de +6,7 % sur 1 an au 01/10/2022, contre +8,2 % au début avril. Parmi les 70 grandes villes de l’échantillon de Clameur, c’est à Saint-Étienne que les loyers (8,10 € le m2) et les prix de ventes (1 472 € le m2) sont les plus bas.

A Paris, le prix des maison baisse (-2,7 %) tandis qu’il augmente à peu près partout sur le territoire sur un an. Les maisons augmentent moins vite en banlieue parisienne (+2,4 %) et dans les plus grandes villes de province (+3,6 %) que dans le reste du territoire (+7,8 % en moyenne en province).

Pour la Fnaim cela confirme les tendances nées de la crise sanitaire. Le phénomène de métropolisation en cours durant les années 2010 est remis en cause par la crise sanitaire. Les maisons sont aujourd’hui davantage plébiscitées et les communes balnéaires, villes moyennes, petites ou rurales ont profité du changement d’aspiration des acheteurs.

Île-de-France : « Un logement sur deux susceptible d’être interdit à la location d’ici à 2034 » (IPR)

2,3 millions de résidences principales présentent un diagnostic de performance énergétique classé E, F ou G, soit 45 % du parc francilien de résidences principales. Ces logements sont directement concernés par l’interdiction de location des passoires énergétiques sans rénovation, prévue par la loi Climat et résilience, selon la Note rapide n° 957 de l’Institut Paris Region, publiée le 13/10/2022.

« Au regard des performances énergétiques estimées en 2018, sans rénovation efficace, 745 000 logements pourraient être interdits de mise en location, dont 22 % en 2025 (étiquette G), 30 % en 2028 (étiquette F) et 48 % à horizon 2034 (étiquette E) ».

« Les logements énergivores hébergent souvent des personnes plus modestes que dans le reste du parc. Dès lors, comment faire pour que les propriétaires occupants modestes engagent des travaux de rénovation globale, d’autant plus lorsqu’il s’agit de personnes âgées ? Et comment éviter que la rénovation du parc locatif privé ne se traduise par des hausses de loyer fragilisant l’accès au logement des locataires ? », interrogent les auteurs de la note.