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« Le label RENT reste une référence »

Par Christian Capitaine | Le | Sites pour les professionnels

350 acteurs de la Propetch ont été fédérés, les 4 et 5 novembre 2020, sur la marketplace des premiers Proptech Digital Days by RENT, la version digitale du salon RENT. Une belle marque de confiance, selon son directeur, Stéphane Scarella. Quel bilan dresser de l’événement et quelles perspectives pour le label RENT en 2021 ? Voici ses réponses.

Stéphane Scarella, directeur de RENT - © D.R.
Stéphane Scarella, directeur de RENT - © D.R.

Pouvez-vous rappeler les conditions dans lesquelles ont été créés les Proptech Digital Days, by RENT ?

Suite à l’annulation de l’édition physique de RENT (4 et 5 novembre 2020) pour cause de crise pandémique, il nous a semblé de notre rôle de proposer une alternative à cet événement afin que les acteurs de la Proptech puissent se retrouver. Nous avons donc créé les Proptech Digital Days by RENT, format digital du salon RENT, en nous appuyant sur trois idées fortes : l’innovation, l’inspiration et l’audace. Le tout, avec humilité et engagement.

Comment ces idées se sont-elles exprimées tout au long de la manifestation ?

Le caractère innovant de l’événement s’est manifesté, notamment, au travers d’une market-place qui a fédéré 350 acteurs de la Proptech. Notre objectif était de les mettre en relation avec les professionnels de l’immobilier et leur faire générer des leads. Son côté inspirant s’est exprimé grâce aux 23 ateliers, 12 conférences et 6 startups labs que nous avions organisés et filmés à l’avance. Ne pas dépendre des conditions du direct était important : les replays sont le meilleur moyen de consommer les formats digitaux.

Enfin, ils nous a fallu faire preuve d’audace pour monter cet événement en seulement quatre semaines. Qui plus est, avec la participation d’un grand nombre d’industriels, de personnalités (dont la ministre Emmanuelle Wargon) et de spécialistes de tous les marchés de l’immobilier.

Quel bilan dressez-vous de ces deux journées ?

Que 350 acteurs de la Proptech aient joué le jeu prouve bien que le label RENT demeure une référence. Fédérer autant de compétence fut, pour nous, valorisant. Chacun des deux jours, nous avons compté plus de 6 000 visiteurs sur la plateforme, soit un niveau d’affluence identique à celui du rendez-vous physique. Aussi, à la fin de la deuxième journée, nous avons comptabilisé plus de 12 000 visionnages de contenus, 17 000 inscrits aux parcours visiteurs et plus de 18 000 leads générés. J’ajoute qu’à la demande des exposants, la plateforme restera ouverte et ses replays accessibles.

Y-a-t-il des points sur lesquels vous devez vous améliorer pour la prochaine édition ?

Oui, bien sûr. Et ce, même si les premiers retours que nous avons reçus des participants se révèlent plutôt positif. Certainement devrons-nous envisager un rendez-vous plus long, afin de pouvoir étaler davantage dans le temps l’ensemble des contenus. Et devrons-nous aussi, sans doute, améliorer les usages de la market-place, afin d’aller plus encore dans la relation entre exposants et visiteurs.

La caractère hybride de RENT, avec une version digitale et une version physique, est-il inéluctable ?

Oui, il est acté. Il est devenu incontournable de devoir jongler, au cours des années qui suivent, entre un premier événement physique et un deuxième numérique. Avec une condition : que chacun d’eux s’appuie sur leur points forts. C’est-à-dire la convivialité, le partage, les rencontres entre confrères et la découverte de leurs solutions pour le premier ; le confort pour la consommation des contenus, la puissance pour générer des leads et pouvoir aller chercher des visiteurs partout sur le Territoire pour le second.

Ainsi, outre notre événement annuel physique, nous ambitionnons de déployer tout au long de l’année des rendez-vous sur la plateforme digitale, certainement plus ciblés - par exemple sur le syndic de copropriétés, la visite virtuelle ou le marché du neuf - et dont il faudra définir les fréquences.

Que pouvez-vous nous dire du RENT physique de 2021 ?

Déjà les dates : elles sont inchangées, soit le 31 mars et le 1er avril. Et aussi le pavillon : le 6, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris. En ce qui concerne les contenus, il est encore tôt pour les dévoiler, mais nous y travaillons. Et je suis intimement convaincu que cet événement drainera un monde considérable, car l’envie de se retrouver et d’échanger sera forte.