Hosman, la néo-agence qui monte
Par Christian Capitaine | Le | Agence immobilière indépendante
Fondée en 2017, la néo-agence immobilière Hosman poursuit sa phase ascensionnelle : historiquement installée en région francilienne, elle vient de déployer ses services à Nantes et Bordeaux. Et table sur le recrutement de nouveaux négociateurs afin de s’étendre au quinze plus grandes villes de France, confie Stanislas de Dinechin, son cofondateur.
Hosman, la néo-agence immobilière qui monte ? Sans conteste. Non pas en prenant la mesure de la variation de ses revenus puisqu’elle les garde confidentiels, mais, d’abord, en prenant celle de son déploiement.
Fondée en 2017 à Paris - et portée par une levée de fonds, un an plus tard, d’un montant de 1,5 million d’euros qui lui a notamment permis de s’étendre à l’Ile-de-France, via notamment le bouche à oreille - la startup propose, depuis octobre 2020, ses services à Nantes et Bordeaux « où nous avons décroché, en à peine un mois et demi, une cinquantaine de mandats », confie son cofondateur Stanislas de Dinechin.
Une nouvelle levée de fonds en approche ?
Autre marqueur de sa croissance : ses effectifs : « Nous comptons à présent, chez Hosman, une quarantaine de collaborateurs, dont dix-huit négociateurs, poursuit-il. Et chacun d’entre eux, dont la part fixe qu’il perçoit sur la vente d’un bien est supérieure à la part variable, réalise, en moyenne, entre six et huit ventes par mois. »
Et le cofondateur d’ajouter : « Nous ne comptons pas en rester là : nous visons une nouvelle levée de fonds pour cette année, et nous ambitionnons de nous déployer dans les quinze plus grandes villes de France. » Les profils de ses futurs négociateurs ? Non pas des agents immobiliers issus du sérail, mais des femmes et des hommes issues d’écoles de commerce, « à la fois engagés et dotés d’un sens aiguisé du service-client », complète le cofondateur de la néo-agence immobilière.
Prestation Hosman premium
Hosman a aussi, ces derniers mois, apporté quelques retouches à son business model. La première concerne le montant de ses prestations à destination du propriétaire vendeur. « A notre lancement, en 2017, nous étions sur un tarif unique de 4 500 euros, quel que soit le bien. Aujourd’hui, il est de 4 900 euros, précise Stanislas de Dinechin. Mais ce qui n’a pas changé, en revanche, c’est qu’il concerne toujours la prise en charge de 100 % de la vente du bien et de ses prestations associées. »
Autre touche apportée au concept Hosman, toujours du côté du montant des prestations : pour les biens dont le prix est situé au-delà de 1 million d’euros, le tarif unique est passé à 8 900 euros (service Hosman Premium). « Ces projets haut de gamme sont, en général, plus long à aboutir, et nous diffusons également ces biens sur des portails d’annonces à l’international », justifie le cofondateur de la startup.
Pas d’estimation séduction
Immuable, en revanche, au concept figure ce leitmotiv : « Vendre vite et au bon prix », appuient ses géniteurs. « Nous misons aussi, et avant tout, sur la qualité de services », insiste Stanislas de Dinechin. Ce qui veut dire, pour le vendeur, de la transparence : il sait quand son bien est visité et, dans les trois heures qui suivent une visite, il en reçoit un compte-rendu détaillé. Et le cofondatur de déclarer : « Chez Hosman, nous ne pratiquons pas l’estimation séduction. » Un bon prix n’est-il pas un prix juste ?