L’immobilier sans vis-à-vis se lance en franchise
Par Christian Capitaine | Le | Réseau de franchisés
Fondée il y a dix ans en région parisienne et s’appuyant sur trois unités en propre, l’agence immobilière L’immobilier sans vis-à-vis, spécialisée dans la location et la vente de biens avec une vue dégagée, annonce son développement en franchise. Son cofondateur, Cédric Jullien, dévoile ses objectifs.
Ateliers Lofts & Associés, Espaces Atypiques, Les Villas, Terrasses et Jardins… Les concepts de réseaux immobiliers spécialisés sur des niches de marché - et positionnés plutôt sur des produits haut de gamme - se sont multipliés ces dernières années.
Parmi ses derniers-nés : L’immobilier sans vis-à-vis, dont on devine aisément le positionnement, mais que rappelle son cofondateur, Cédric Jullien : « Nous sommes spécialisés dans la vente, la location et la gestion de biens immobiliers qui offrent une vue dégagée, et plus précisément un dégagement de 40 mètres minimum face au séjour. » Soit la distance qu’avait fixée, au milieu du XIXe siècle à Paris, Georges Eugène Haussmann pour installer, de part et d’autre de ses boulevards, les immeubles qui sortaient alors de terre.
La part de la vue dans le prix d’un bien immobilier varie, selon L’immobilier sans vis-à-vis, entre 5 et 20 %. Et pour réaliser les estimations des appartements et maisons dont elle détient les mandats, l’enseigne s’appuie sur un algorithme qui en chiffre précisément le coût.
Un positionnement dépourvu de concurrence
Lancée à Neuilly-sur-Seine (92) en 2010, L’immobilier sans vis-à-vis compte, à ce jour, trois agences immobilières. « Outre ces bureaux de Neuilly, nous nous appuyons sur deux autres agences : une première à Courbevoie, ouverte en 2016, et une deuxième à Puteaux, inaugurée en 2018 », ajoute Cédric Jullien.
2021 marque, pour l’enseigne, un tournant : c’est l’année de son lancement en franchise. « Avec mon associé, Arnaud Jorel, nous sommes convaincus du fort potentiel qu’offre notre concept, poursuit le cofondateur. D’une part, car notre positionnement distinctif est dépourvu de concurrence ; puis, parce que nos clients vendeurs nous font très largement confiance, ainsi que le démontre le taux des biens que nous détenons en exclusivité, qui dépasse les 65 %, et qui ne cesse de grandir depuis notre lancement. »
Les 10 plus grandes villes françaises ciblés
Le développement de l’enseigne en franchise devrait s’opérer dans un premier temps, ainsi qu’en a décidé sa tête de réseau, dans les dix plus grandes villes de France, à savoir Paris, Marseille, Lyon, Lille, Strasbourg, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Nice. « Notre objectif est d’ouvrir une dizaine d’agences par an, précise Cédric Jullien, soit atteindre les trente franchisés à horizon 2024. »
En s’appuyant, au départ, sur un investissement global compris entre 50 000 et 75 000 euros (dont un droit d’entrée fixé à 15 000 euros), ces derniers réaliseraient, deux ans après leur lancement, un chiffre d’affaires qui varierait, en fonction de leur emplacement, entre 380 000 et 550 000 euros.
Quels profils des futurs franchisés ?
L’objectif, pour les futurs franchisés, est également de pouvoir s’appuyer sur une agence physique d’environ 60 m2 (et pourvu idéalement d’un linéaire vitrine de 5 mètres), qui soit chaleureuse et baignée de lumière, précise les fondateurs du réseau.
Quant aux profils des franchisés qu’ils souhaitent recruter, ils peuvent, bien sûr, être issus du monde de l’immobilier, mais également d’autres secteurs d’activités. « Nous n’avons pas de stéréotypes prédéfinis, affirme Cédric Jullien, mais il convient tout de même, pour nous rejoindre, d’avoir une appétence forte pour le secteur de l’immobilier, et d’être doté d’une expérience commerciale. »
Deux candidats « sérieux » en région parisienne, toujours à l’étude, pourraient prochainement devenir les premiers franchisés du réseau. Avant, comme il se doit, un développement sur l’ensemble du territoire.